LE MOMENT DÉTENTE DE LA SEMAINE
Il nous aura fallu attendre 1905, pour que les psychologues français, Alfred BINET et Théodore SIMON, « inventent » la notion de quotient intellectuel (Q I) : « afin de différencier les enfants dits normaux des enfants dits anormaux, puis de déterminer l’âge mental « réel » par rapport à l’âge de l’état civil ».
Comme aurait pu le dire « l’ami Cyrano » avec son éloquence légendaire : « c’est un peu cours, jeune homme ! ». Dieu merci, les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) se sont posé la question : « Qu’entend-on par QI et intelligence ? ».
Grâce à eux, nous savons qu’en observant ses filles, « l’ami Alfred » imagine que l’on peut évaluer l’intelligence à partir du raisonnement, de la compréhension et de la mémoire. Il cherche alors à identifier les aptitudes qui sont caractéristiques de chaque tranche d’âge.
Face à une image, par exemple, un enfant de 3 ans va énumérer ce qu’il voit, un enfant de 7-8 ans va décrire l’image, tandis qu’un enfant de 10-12 ans va commencer à l’interpréter.
Ce test initial d’intelligence, deviendra le premier test de Quotient intellectuel (QI). Il établit un rapport entre l’âge mental de la personne et son âge réel. On multiplie ensuite ce chiffre par 100 pour obtenir le QI.
Si un enfant de 10 ans réussit les épreuves d’un enfant de 12 ans, alors il sera en avance et aura un QI de 120 (12/10*100). Tout cela est évident, n’est-ce pas, mon cher Watson ?
Quoique… si les tests de QI restent, encore aujourd’hui, les seuls outils capables de mesurer « l’intelligence générale », de manière fiable et prédictive, ces tests n’évaluent qu’un nombre restreint de capacités.
C’est tout à fait l’avis de l’humoriste Haroun, qui nait en 1984 dans l’Essonne. Il suit des études en école de commerce. En même temps, il écrit un seul-en-scène. Il se découvre une vocation dans le théâtre, après avoir participé à un programme culturel franco-allemand à 23 ans. Il écrit alors un deuxième seul-en-scène et se consacre exclusivement à sa carrière d’humoriste.
Puis, il « monte à Paris » où il se fait remarquer en intégrant le Jamel Comedy Club. En 2020, il publie aux éditions des Équateurs, un livre intitulé Les Pensées d’Héractète, où il désacralise la philosophie en inventant un philosophe de la Grèce antique.
Le voici dans un de ses seuls en scène où il nous fait partager les avis sur notre société, d’un enfant au Q I exceptionnel : Saturnin.
Chers lecteurs, puisse ce moment de détente, être le prélude à une fin de semaine agréable. Je vous aime et vous salue.
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