Introduction
Chers lecteurs, je vais vous faire une confidence « surprenante » : mon petit doigt gauche me parle !!!
Il faut vous préciser que je suis gaucher et fier de l’être, comme : Léonard de Vinci, Nikola Tesla, Ludwig van Beethoven… je suis attentif à ce que fait ma main gauche et, plus particulièrement, son auriculaire.
Comme tous les parents le savent… un petit doigt, ça parle. Ça chuchote même à l’oreille des parents, les bêtises que font parfois les enfants sages. Figurez-vous que mon petit doigt gauche ne cesse de me rapporter, à sa manière, ce qu’il retient des péripéties du monde. Comme vous allez le constater, il est même doté d’une certaine clairsentience.
Je le surnomme affectueusement « Madri », en rrroulant le R, comme nous le faisons, ici en Espagne. Un peut comme les Sarthois (mon épouse est sarthoise, mais, curieusement, elle ne rrroule pas les R) !
Dans la finance, on est digne et sérieux
Coucou, les amis, c’est Madri 😀. Ce matin, j’avais l’humeur taquine et j’ai eu l’envie de titrer ce billet : « Épargnants, soyez rassuré : l’OPEF ne manque pas de pif ! ». Puis je me suis ressaisi en me disant : employer l’argot au sujet d’une si noble institution… n’est pas à la hauteur.
Comme vous le savez, en France, nous adorons les « comités Théodule ». Assurément, leur suppression serait une des sources d’économie, tant recherchées par nos gouvernements successifs, mais…
Ils sont tellement pratiques pour recaser les ex-ministres et ex-députés, amis… en mal de poste ou de réélection ! Force est de reconnaitre que, dans la pratique, il est très difficile de « dégraisser ce mammouth ».
Revenons à la généalogie de l’observatoire des produits d’épargne financière, alias OPEF. Le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) a été créé par la loi n° 2003‑706 du 1er août 2003 de sécurité financière. Ses 32 membres et leurs suppléants (quand on aime, on ne lésine pas), sont :
- « chargé d’étudier les questions liées aux relations entre, d’une part, les établissements de crédit, les sociétés de financement, les établissements de monnaie électronique, les établissements de paiement, les entreprises d’investissement, les sociétés de gestion de portefeuille et les entreprises d’assurance et, d’autre part, leurs clientèles respectives, et de proposer toutes mesures appropriées dans ce domaine, notamment sous forme d’avis ou de recommandations d’ordre général […] le champ de compétence du comité s’étend ainsi à l’ensemble du secteur financier […] La banque de France met à sa disposition les agents et moyens nécessaires à son fonctionnement ».
La loi n° 2023-273 du 23 octobre 2023 relative à l’industrie verte, a confié au Comité consultatif du secteur financier (CCSF) une mission nouvelle : suivre l’évolution des performances et frais des produits d’épargne financière (à l’exception de l’épargne bancaire). Quand on aime, on ne lésine toujours pas !
Pour répondre à cette mission, le CCSF a mis en place, en son sein, l’Observatoire des produits d’épargne financière (OPEF), qui a publié, le 1er juillet 2025, son premier rapport annuel.
Maintenant, vous comprenez mieux les raisons qui m’ont poussé à ne pas employer l’argot pour commenter le travail de l’une de nos institutions, « si bien née » 😀.
Le rapport
Il « n’a pas vocation à comparer les produits entre eux, ni à orienter les décisions d’investissement, mais seulement à éclairer cette large thématique de l’épargne financière […] En améliorant la lisibilité du paysage de l’épargne financière française de manière pédagogique, ce rapport participe à l’information et à l’éducation des épargnants français ».
Dans ses 120 pages, les différents produits examinés sont bien expliqués et sont compréhensibles par un investisseur moyennement averti. De même, la nature des différents frais est bien expliquée.
Le chapitre consacré à l’inflation est un peu plus technique, mais reste accessible. En revanche, les exemples cités et les incitations à investir plutôt que thésauriser, me semble un peu biaisés. En effet, le rapport ne tient pas compte de la fiscalité supportée par les différents produits examinés.
Un autre chapitre est consacré aux fonds de garantie relatifs à l’assurance vie et à la banque. Il me semble particulièrement succinct et optimiste, ce qui est « compréhensible », s’agissant d’un document émanant des plus hautes autorités financières.
Conclusion
Je ne saurais trop vous conseiller de lire les documents que « l’ami Hubert » a écrits à votre intention sur ces fameuses garanties. Vous constaterez que l’écart est grand entre la théorie et la pratique, aussi bien pour l’assurance vie que pour les dépôts bancaires.
Je vous préviens, vous allez tomber de haut. Ne me remerciez pas, j’éprouve tellement de plaisir à vous apporter toutes ces informations, comme je les ai communiquées, en son temps, à Hubert.
À bientôt pour de nouvelles confidences de mon petit doigt gauche. D’ici là, prenez grand soin de vous. Je vous aime et vous salue.
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