LE MOMENT DÉTENTE DE LA SEMAINE
Si je vous dis : Simon Jacques Eugène BERRYER, à qui pensez-vous ? Vous donnez votre langue au chat, n’est-ce pas ? Je vous mets sur la voie : son prénom est son nom d’artiste. Plus précisément, une partie de son prénom.
Bravo, vous avez reconnu qu’il s’agit de l’humoriste SIM. Né le 21 juillet 1926 à Cauterets, dans les Hautes-Pyrénées. Son père est électricien pour le réalisateur de cinéma Abel GANCE. Son oncle travaille dans une société de synchronisation de films.
Autant dire que « l’ami Sim » baigne très tôt dans le milieu artistique. Il n’a que onze ans quand il crée sa compagnie de comédiens « Sim Art ». À ses treize ans, il obtient son tout premier cachet en remportant un concours de grimaces.
En même temps qu’il est projectionniste de cinéma au « Royal » à Rennes, il exerce son talent d’amuseur, seul, après les spectacles. Il décroche un contrat de chanteur humoristique pour une salle de bal.
À partir de 1953, il présente un tour de chant comique dans des cabarets parisiens, souvent en travesti, comme chez « Madame Arthur » à Montmartre.
Puis il entame une carrière au cinéma : « Cartouche » (1963) de Philippe de BROCA, « Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause » (1970) de Michel AUDIARD ou encore « Les Mariés de l’an II » (1971) de Jean-Paul RAPPENEAU.
Dans les années 1960, il fait partie de l’équipe animant les émissions télévisées pour la jeunesse organisées le jeudi après-midi par Jean NOHAIN, puis il crée le personnage de la « baronne de la Tronche-en-Biais » dans une émission de Guy LUX.
Sa notoriété va décoller à partir de 1977, grâce notamment, à l’émission radiophonique « Les grosses têtes », animée par Philippe BOUVARD. Il meurt le à Fréjus dans le Var.
Je vous propose, pour agréablement finir cette semaine, un enregistrement des grosses têtes, où Sim nous raconte l’histoire vraie de son invitation à déjeuner à l’Élysée, en compagnie de Jean NOHAIN. L’histoire se termine de manière surprenante.
« L’humour, à l’inverse de l’ironie, est une manifestation de la générosité :
sourire de ce qu’on aime c’est l’aimer deux fois plus »
(Christian Bobin)
Chers lecteurs, puisse ce moment de détente, être le prélude à une fin de semaine agréable.
Je vous aime et vous salue.
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