Intelligence artificielle : nous sommes cernés, jusque dans nos …

6 Nov, 2024 | 1 commentaire

INTRODUCTION

Regardons les choses en face, notre monde occidental se meurt.
Mon propos n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer.
Car quand on comprend les choses, on peut mieux les gérer.
Il est des raisons d’espérer le meilleur, mettons-y notre énergie.
C’est à chacun de nous, de bien diriger le bateau de sa vie.

« Si vous avez la tête dans le sable, vous avez le cul en l’air »
(Proverbe états-unien)

QUID DE NOTRE INTELLIGENCE

L’intelligence artificielle, selon « l’ami Pierrot », est un : « Ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine ».

Pour le pouvoir politique européen qu’est la Commission européenne :

  • « L’IA désigne la possibilité pour une machine de reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité ».

Pour notre ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche :

  • « L’intelligence artificielle est une notion forgée au milieu des années 1950, dans la foulée des réflexions du mathématicien Alan Turing, qui se demandait si un ordinateur saurait un jour “penser”, ou s’il n’était capable que d’un “jeu d’imitation” (imitation game).
  • Le Parlement européen, quant à lui, définit l’intelligence artificielle comme tout outil utilisé par une machine capable de “reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité” ».

Aux yeux de notre Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) :

  • « L’intelligence artificielle n’est pas une technologie à proprement parler, mais plutôt un domaine scientifique dans lequel des outils peuvent être classés lorsqu’ils respectent certains critères.
  • Pour le Parlement européen, l’intelligence artificielle représente tout outil utilisé par une machine afin de « reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité ».

Et enfin, pour le célèbre Wikipédia… c’est une divine surprise :

  • « L’intelligence artificielle (IA) est un ensemble de théories et de techniques visant à réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine ».

Ces cinq définitions nous permettent déjà une première réflexion. La définition donnée par le dictionnaire LAROUSSE est la plus neutre, tout en étant pertinente.

Il est amusant de noter que le Wiki, source de plus en plus contestable… reprend quasi mot pour mot, la définition de « l’ami Robert », d’où ma surprise.

La définition très politique de la Commission européenne, attribut à l’IA, des pouvoirs qui ne sont pas. Faire accroire que le raisonnement et la créativité seraient reproductibles par une machine, relève de l’escroquerie intellectuelle.

Notez que la fine fleur de notre éducation nationale n’est pas capable de donner une définition de l’IA. Elle se contente de renvoyer à celle de la commission !!!

La CNIL, moins paresseuse que les têtes bien pleines de l’enseignement supérieur, esquisse une définition plus juste… et renvoie également vers celle de la Commission européenne !

Ne trouvez-vous pas que cela en dit déjà long, sur le niveau de réflexion et de soumission de nos « Z’élites » et du pouvoir politique de notre pays ?

Je persiste à penser que cette technologie n’a rien d’intelligent. Elle n’a pas de raisonnement et encore moins de créativité. C’est juste une grande puissance de calcul itératif de plus en plus rapide.

Gardez aussi à l’esprit qu’une simple panne de courant ou bien une tempête solaire un peu plus forte que les autres peuvent réduire cette technologie à néant.

Comprenez bien que le résultat obtenu par la machine dépendra totalement des données qui lui auront été fournies. Elle ne pense pas, elle choisit l’occurrence qui apparait la plus juste… parmi celles qui lui sont fournies par son programmeur.

C’est lui qui a le pouvoir, pas la machine. Faire croire le contraire entretient l’illusion que nous ne sommes rien qu’un amas de chair et d’os, aux capacités intellectuelles limitées. La réalité, malheureusement en cours d’effacement de nos mémoires, est toute autre.

Chacun de nous est un être spirituel incarné, richement doté en amour et en lumière. Il nous appartient d’en prendre conscience et de largement rayonner ces bienfaits. La pseudo intelligence artificielle en est totalement incapable et c’est tant mieux.

Cessons d’être influencés à ce point et reprenons nos responsabilités. Retrouvons l’Être que nous sommes vraiment, pour le plus grand bien de tous et en harmonie avec l’univers.

Voyons maintenant, deux applications de cette IA, en commençant par la fiscalité. Le Conseil constitutionnel retoque régulièrement, un ou quelques articles du projet de loi de finances, au nom du principe de l’égalité devant l’impôt.

Pour ce qui est du paiement de l’impôt, comme le disait Coluche : « Dans la vie, on naît tous égaux… mais il y en a qui sont plus égaux que d’autres ». La tentation de la fraude fiscale, quel que soit son niveau, est considérée chez nous, comme un sport national.

Si « le voleur a toujours un temps d’avance sur le gendarme », notre chère administration fiscale, à juste titre,  se dote des meilleures techniques de pointe, pour traquer les fraudeurs. L’intelligence artificielle en fait partie.

Le 22 octobre dernier, la Cour des comptes a rendu public un rapport titré : « L’intelligence artificielle dans les politiques publiques : l’exemple du ministère de l’Économie et des Finances ». La lecture de ses quatre-vingt-huit pages est particulièrement instructive.

Saviez-vous que les fins limiers de Bercy utilisent l’IA depuis 2015, pour : « fonder certaines de ses interventions sur l’analyse de données plus complètes » ?

Que l’utilisation des technologies d’IA les plus récentes permet de mieux détecter les situations frauduleuses, telles que l’identification de certains biens non déclarés à l’administration fiscale ?

Cela vous étonne-t-il ? La Cour des comptes pointe le fait que l’utilisation des trente-cinq systèmes d’IA développés au sein du ministère, a permis de réaliser plus de 20 millions d’euros d’économies annuelles à compter de 2022 … sur les 46,6 millions d’euro attendu ! La trajectoire d’économies attendue est de 60 millions d’euros en 2024 ! Optimiste, non ?

Notre monde politique et médiatique actuel se complaît dans la novlangue. Après : le vert, le bio, le responsable, l’éthique, le durable, l’efficient… le frugal est maintenant le nouveau terme à la mode 😊. Voici ce que cela donne dans le rapport des sages de la rue Cambon :

  • « Le concept d’IA frugale soutient qu’au-delà des avantages écologiques, la sobriété en matière de données, de modèles et d’infrastructures favorise l’efficience de la dépense, la robustesse des systèmes d’IA et la capacité des organisations à en conserver la pleine maîtrise ». 😂😂😂.

Le second exemple d’application de l’IA est beaucoup plus sérieux. Comment ? Vous trouvez qu’il n’y a pas plus sérieux que les impôts ? Et la santé, ce n’est pas plus sérieux ? Soyez sérieux, s’il vous plait 😠.

Une fois de plus, cette fabuleuse innovation nous vient d’outre-Atlantique. D’une « Start-up » … !!!… Personnellement, je préfère le terme de « jeune entreprise innovante ». Sans faire du « franchouillard primaire », ne trouvez-vous pas que ce second terme est clairement plus évocateur de la réalité de ce type d’entreprise ? 😊.

Bref, cette société dénommée «THRONE» a réussi à lever 1,2 million de dollars, auprès d’investisseurs. La santé a toujours attiré les bailleurs de fonds. Il faut reconnaitre que le concept est alléchant.

Une caméra alliée à l’intelligence artificielle permet de détecter certaines maladies chroniques comme la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse ou le syndrome du côlon irritable. Bref :

  • « c’est une solution de santé unique en son genre qui vous permet de suivre la santé de votre intestin et votre hydratation dans le confort et l’intimité de votre domicile ».

Les créateurs ont eu l’idée géniale autant qu’amusante, de nommer leur société THRONE. Devinez-vous pourquoi ? Tout simplement parce que la caméra dont il est question est placée… dans la cuvette des toilettes 😂😂😂.

En effet, dirigée vers le bas de la cuvette, elle capture une vidéo, lors de chaque passage « au petit coin ». Les excréments sont analysés par une IA. Les résultats sont envoyés sur une application du smartphone.

De là à conclure, hâtivement, que l’intelligence artificielle, c’est de la mer… 😊😃😂. Ne riez pas, l’analyse de nos selles est riche d’enseignements sur notre santé.

Souvenez-vous que pendant l’épisode « Coronavidesque », les sapeurs-pompiers de Marseille avaient fait des prélèvements d’eaux usées permettant de réaliser une véritable cartographie des zones contaminées.

« Un petit corps d’esprits déterminés, animés d’une foi insatiable dans leur mission,
peut changer le cours de l’histoire »
(Mohandas Gandhi)

Chers lecteurs, prenez grand soin de votre intelligence, qui n’a rien d’artificiel. Je vous aime et vous salue.

POUR ALLER PLUS LOIN ET AGIR

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1 Commentaire

  1. Claude Papillault

    En ben Cher Hubert, je peux vous dire que votre article est réellement bien pondu et c’est loin d’être de la m……
    Merci à vous.

    Réponse

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