SÉRÉNITÉ PATRIMONIALE

SÉRÉNITÉ
PATRIMONIALE

UN JEU PEUT EN CACHER UN AUTRE

Soyez optimistes, le titre de ce billet ne signifie pas forcément, que les JO de Paris n’auront pas lieu… quoi que, dans le doux climat économique et politique actuel… tout peut arriver 😰.

Je souhaite juste mettre en perspective, différentes visions de l’esprit olympique. Nous sommes quand même à l’origine des jeux modernes, non ? L’œuvre de notre « ami Pierrot » serait-elle sortie de notre mémoire collective ?

Je vous ai déjà relaté les conditions humiliantes, imposées par le comité international olympique (CIO) pour la sélection des « athlètes russes invités » aux JO d’hivers de Corée du Sud à Pyeongchang en 2018.

Sur « l’amicale pression » d’un certain Vladimir ZELENSKI, à l’époque président de l’Ukraine, notre « ami Manu » a fait une « pression amicale » sur le CIO, en déclarant que : « il ne pouvait pas y avoir le drapeau russe aux jeux » de Paris et que la Russie n’a « pas sa place à un moment où elle a commis des crimes de guerre, où elle déporte des enfants ».

Bien qu’il n’y ait que 35 pays qui étaient contre la participation de la Fédération de Russie aux Jeux olympiques et 171 pays pour, dont 82 pour la participation de la Russie, avec le drapeau et l’hymne….

Le message du « mari de Brigitte » a été reçu fort et clair par le CIO. Je rappelle que, comme tous les militaires le savent, on ne dit pas 5 sur 5 !

En plus de la sélection sportive, les athlètes russes doivent satisfaire à quelques « menus conditions ».

Seuls les athlètes individuels (pas d’équipes) peuvent participer sous bannière neutre (sans drapeau, ni hymne, ni couleurs du pays)… pour peu qu’ils n’aient pas soutenu activement la guerre en Ukraine ni ne soient liés à l’armée ou à des agences de sécurité nationale. Comme vous le constatez, une simple formalité 😉!

Le croirez-vous, ce ne sont que 14 athlètes russes qui ont franchis ce véritable parcourt du combattant et qui participeront aux JO de Paris… s’ils ont bien lieu ! Beaucoup d’eau (propres et sans virus ni bactéries nocives) va passer sous les ponts de la Seine, d’ici là !!!

Le mouvement sportif russe, connait parfaitement nos expressions familières. C’est pourquoi, plagiant notre célèbre : « Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse »… ils se sont dit : « qu’importe le lieu, pourvu qu’on ait des jeux ! ».

Il faut vous dire, Monsieur, que chez ces gens-là… on organise des jeux, Monsieur. On organise des jeux ! Comme « les jeux du futur » qui se sont déroulés à Kazan du 21 février au 3 mars dernier.

Comme les « jeux des BRICS 2024 » qui se sont déroulés du 12 au 24 juin dernier à Kazan et Moscou. Ou encore, les « Jeux mondiaux de l’amitié » qui auront lieu à Moscou et Ekaterinbourg, du 15 au 29 septembre prochain.

Revenons sur les jeux des BRICS. Bien évidemment, le CIO, par la voix de son président, Thomas BACH, ne fait pas la publicité de cette manifestation : « Aucun d’entre nous ne doit participer de quelque manière que ce soit à de tels événements prétendument sportifs à visée politique ».

Mieux (ou pire) il se contredit en se drapant dans la légende du mouvement olympique, oubliant que c’est lui qui a, pour des raisons politiques, exclu les athlètes russes des JO de Paris :

  • « Certains veulent décider quels athlètes peuvent concourir, et dans quelles compétitions. D’autres veulent décider où leurs compétitions peuvent avoir lieu. D’autres souhaitent encore organiser leurs propres événements sportifs politiques. Ce dernier cas en particulier signifierait une prise de contrôle gouvernementale des sports internationaux, et une obsolescence du mouvement olympique ».

Et pourtant, pourtant … ces jeux se sont bien passés. De la cérémonie d’ouverture, jusqu’au nombre de médailles gagnées. Au total, 387 séries de médailles ont été décernées dans 27 sports lors des Jeux BRICS, auxquels ont participé 82 pays et 2 852 athlètes d’Amérique du Sud et du Nord, d’Europe, d’Asie et d’Afrique.

Notons au passage, que des athlètes des principaux pays d’Europe ont participé à ces jeux, de même que des Israéliens et des Palestiniens. L’esprit du « Baron Pierre » a bien été présent à Kazan et c’est tant mieux.

 « Si le cours d’eau change d’itinéraire, le caïman est obligé de le suivre »
(proverbe angolais)

Chers lecteurs, prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.