CACHEZ CETTE ORIGINE, QUE JE NE SAURAIS VOIR
Après avoir, le 14 mai dernier, abordé quelques dessous des Jeux olympiques d’été qui se dérouleront du 26 juillet, au 11 aout prochain, nous allons nous intéresser aujourd’hui, à la véritable histoire de la flamme olympique.
Le site officiel des jeux de Paris 2024 n’est pas très prolixe :
- « Utilisées pour la première fois lors des Jeux olympiques d’Été de Berlin 1936, les torches modernes des Jeux olympiques d’Été et d’Hiver sont construites pour résister aux effets du vent et de la pluie lorsqu’elles transportent la flamme olympique, et portent des motifs uniques qui représentent le pays hôte et l’esprit des Jeux».
Poursuivons nos investigations. Le site du comité national olympique et sportif français nous donne un éclairage, datant de l’antiquité :
- « Prométhée se voit confier par Zeus la mission de créer l’humanité et de doter humains et animaux des dons nécessaires à leur survie. Mais Zeus interdit aux hommes, l’usage du feu qui, avec la foudre, est l’attribut principal de sa puissance.
- Prométhée arrive à monter aux cieux et y dérober le feu. Il le dissimule dans la tige d’une férule, plante dont le nom vient du grec Fero (porter) qui, dans l’Antiquité, servait au transport du feu.
- Dans la Grèce antique, les Grecs pratiquaient des courses aux flambeaux. À Athènes, les Panathénées voyaient s’affronter cinq équipes d’une quarantaine de relayeurs, courant chacun près de 30 mètres. L’équipe arrivée la première, avec un flambeau toujours enflammé, avait l’honneur d’allumer l’autel de Prométhée et était récompensée».
Quant aux « décodeurs » du journal Le Monde, il balaie ces deux « légendes » et nous précise que pour la « tout toute première fois », une flamme olympique resplendit … aux jeux olympiques d’Amsterdam de 1928.
- Le secrétaire général du comité d’organisation allemand, Carl DIEM, propose l’idée d’un parcours de la flamme, pour les jeux de Berlin en 1936. Il propose un relais partant du site d’Olympe, en Grèce, alors géré par des archéologues allemands, qui rejoindrait Berlin après un périple de 3 075 kilomètres.
- « Tel le feu de l’esprit grec, toujours ravivé pour éclairer l’humanité, la flamme d’Olympie va enfin pouvoir continuer de brûler lors des Jeux olympiques des temps modernes ».
La « bible Wiki », qui est de moins en moins, une référence objective… confirme ce qu’écrit Le Monde. Il faut aller fouiller un peu plus, pour trouver clairement la trace de la propagande nazie, aux jeux olympiques de Berlin en 1936.
Pour ce qui est de la flamme, cette « première torche », inspirée par le ministre de la propagande nazie, Joseph Paul GOEBBELS, est confectionnée par le fabricant d’armes KRUPP.
La flamme a été allumée à Olympie, avec une chorégraphie qui est due à la metteuse en scène officielle d’HITLER, la tristement célèbre Leni RIEFENSTALL. Il est amusant de constater que ce cérémonial est toujours identique, à ce jour.
Cette torche olympique a été remise au maire de la ville de Marathon en Grèce, lors d’une cérémonie qui comprenait une course aux flambeaux : depuis la Ligne de départ historique de Marathon, jusqu’au musée de la « Course de Marathon ».
Le parcours de la flamme passa par la Tchéquie, avant d’arriver en Allemagne. Cette traversée fut un peu compliquée. En effet, des citoyens tchèques lapidèrent les porteurs, germanophones, de la flamme, quand elle traversa leur pays.
Il n’y a plus qu’à espérer que le parcours actuel de la flamme dans notre pays, ne subisse pas un pareil affront. Malheureusement, il est probable que de tels actes se produisent.
Chers lecteurs, olympiquophiles ou olympiquophobes, je vous aime et vous salue.