Introduction.

Les évènements s’enchainent de plus en plus rapidement. Nos repères s’estompent, sous une forte pression médiatique. Nous sentons confusément que quelque chose de sombre va arriver. Pourtant, nous sommes entrés dans les temps de l’apocalypse, c’est-à-dire, les temps du dévoilement, de la vérité.

Deux anciens amis, que les fidèles lecteurs de ce blog connaissent bien, se joignent à moi pour décrypter différents faits d’actualité de manière succincte. Il s’agit du démystificateur de sophismes économiques, Frédéric BASTIAT et de mon poète préféré, Alex ANDRIN.

Mes billets s’articulent en trois parties. Les deux premières, à la manière de « l’ami Frédéric », avec son célèbre : « Ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas ». La troisième partie est réservée à la vision de « l’ami Alex ».

 

CE QUE L’ON VOIT

C’était en l’an de grâce deux mille vingt-trois.

Le vingt-deuxième jour de son tout premier mois.

Alors, à l’Élysée, jadis demeure de favorite,

Un dénommé « Manu »… le mari de Brigitte,

S’emparant du micro, pris d’une folie soudaine,

Déclara tout de go : « Nos chars vont en Ukraine ».

Le temps était maussade, comme l’était l’auditoire,

Jusqu’à l’apparition, du mot : « escalatoire ».

Macron choisit les mots de ses déclarations,

Voilà pourquoi il faut quelques explications :

Une récente conférence de presse de notre vénéré président a fait remonter en moi quelques souvenirs poétiques. Pour ce qui est du titre, vous avez reconnu qu’il est extrait du Chant I du recueil « L’art poétique » de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX.

Quant au début de ce billet, il m’a été inspiré par le poème de Victor HUGO « Ce siècle avait deux ans ». J’implore votre indulgence quant à sa construction, immensément éloignée du génie de « l’ami Victor ».

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

L’origine de tout cela est la conférence de presse qui a eu lieu le 22 courant à l’Élysée, à la suite du 23è conseil des ministres franco-allemand. À cette occasion, « l’ami Manu » a annoncé qu’il n’excluait pas l’envoi de chars Leclerc sur le théâtre des opérations en Ukraine. Il a précisé que cet éventuel envoi ne devait pas avoir le caractère « escalatoire ».

Cela sous-entend que, comme nous ne sommes pas en guerre contre la Russie, du moins pas officiellement, cet envoi de chars ne doit donc pas être considéré comme une escalade de notre engagement militaire.

C’est d’autant plus « inapproprié » que le 6 octobre 2022, notre ambassadeur en Russie a été convoqué au ministère des Affaires étrangères à Moscou, où lui ont été signifiés « les dangers qu’entraine l’augmentation de nos livraisons d’armes à l’Ukraine ».

Pour ce qui est du terme « escalatoire », il semble bien que MACRON se soit inspiré de la désormais célèbre « bravitude » que la non moins célèbre Ségolène ROYAL inventa en son temps.

Curieuse époque où l’emploi de la novlangue ne suffit plus aux acteurs du grand théâtre de la vie politique actuelle. Il leur faut maintenant créer de nouveaux mots, pour masquer l’hypocrisie de leurs décisions.

 

CE QU’EN PENSE ALEX ANDRIN

Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots, pour le dire viennent aisément.
Notre langue française est suffisamment riche,
Pour ne pas employer si souvent de postiches.
Créer des mots nouveaux qui ne veulent rien dire,
Est le meilleur moyen de ne rien obtenir.

Gardez confiance en vous. Je vous aimer et vous salue.