Introduction.

Chers lecteurs, nous vivons une époque pleine de promesses, celle du dévoilement. En observant la confusion qui règne dans tous les domaines, nous constatons que « les masques tombent » et que la Vérité se fait jour. C’est une excellente nouvelle qui nous incite à prendre en main notre destin.

Je n’ai aucunement la prétention d’égaler le génie de Pierre DAC et de ses petites annonces, parues dans la revue « L’os à moelle » pendant la Seconde Guerre mondiale. Travaillant toujours aussi sérieusement, mais sans me prendre au sérieux, je vous propose d’aborder l’actualité économicopolitique et patrimoniale, de façon plus… légère.

 

La petite annonce du jour :

« URGENT : recherche chiens et chats de caniveau pour tenter de sauver industries de pointe. Félins et canins Américains, s’abstenir ».

Mais qu’arrive-t-il donc à « l’ami Hubert » ??? Lui qui se vante d’aimer et de pratiquer la langue française ! Ses lecteurs sont majoritairement situés en France ! Pourquoi un titre en espagnol ? Que signifie-t-il ?

Certes, certes, il y a peut-être une forme d’incohérence (revendiquée) dans tout cela, mais… je n’ai pu résister à utiliser ce dicton (refrán en español). Il m’est venu à l’esprit quand j’ai pris connaissance d’une récente décision économicopolitique des équipes du président des États-Unis d’Amériques, alias « Joe l’Indien ». Je l’ai trouvé drôle et comme beaucoup de dictons, parfaitement adapté. Explications :

Tout d’abord, « A perro flaco, todo son pulgas », signifie : « Avec un chien maigre, il n’y a que des puces ». Selon le « Centro Virtual Cervantes », il s’emploie : « lorsque le malheur s’attaque aux impuissants, aux pauvres, aux faibles, aux découragés ».

Venons-en aux décisions washingtoniennes. Le 7 octobre dernier, le Bureau de l’industrie et de la sécurité (BIS) du ministère du Commerce US a publié une mise à jour des contrôles à l’exportation, relative aux ventes de puces et d’équipements électroniques et sur les citoyens américains travaillant pour soutenir l’industrie des semi-conducteurs de la Chine.

Le résultat a été immédiat : toutes les entreprises de semi-conducteurs de pointe sont actuellement confrontées à une interruption totale de l’approvisionnement, à la démission de tout le personnel américain et à une paralysie immédiate des opérations. Cette nouvelle salve de sanctions infligera probablement des dommages à l’industrie technologique chinoise, tout en causant un préjudice considérable aux partenaires américains, qui, c’est le plus « amusant », n’ont pas été consultés avant ces sanctions !

Nul doute que, comme la Russie l’a fait avant elle, la Chine va « profiter » de ce fait pour accélérer sa maitrise de la fabrication de ces composants pour acquérir son autonomie dans ce domaine. Bis repetita, les sanctions vont faire peu de mal aux sanctionnés et provoquer des dégâts considérables aux sanctionneurs… et à leurs « Z’alliés » au rang desquels, la France.

L’état profond américain continue de penser que les pays visés par leurs sanctions vont « rentrer dans le rang » ou bien « disparaitre ». Ils n’ont toujours pas compris que l’Iran, la Chine et la Russie ne se laisseront plus jamais faire. Au contraire, militairement et/ou technologiquement, ils deviennent plus fort en s’alliant. L’hégémon étatsunien se meurt et un monde multipolaire plus harmonieux nait sous nos yeux. Les BRICS ne cessent d’enregistrer des candidatures et non des moindres. La dernière en date : l’Algérie.

La « Françafrique » aussi, se meurt. Ce ne sont pas des opérations militaires d’arrière-garde qui changeront les choses. La situation est simple : c’est « l’occident » USA et ses alliées, contre… le reste du monde. Il est aisé de comprendre que les USA ont d’ores et déjà perdu : « a perro flaco, todo son pulgas » ☹. Le choix des langues étrangères à étudier par nos chères têtes blondes mérite d’être ré examiné. Pensez-y.

«  La politique est l’art de chercher des ennuis, de les trouver,

d’en donner un diagnostic erroné, puis d’appliquer les mauvais remèdes »

(Ernest Benn)

Chers lecteurs, prenez grand soin de vous. Je vous aime et vous salue.