Introduction

Particulièrement recommandée en cette époque de « Corona-déstructuribus », la musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

La musique suit le cours de notre existence et accompagne la plupart de nos rituels et cela ne date pas d’hier. Des flutes fabriquées dans de l’os, vieilles de 35 000 ans, ont été exhumées lors de fouilles archéologiques.

L’univers est un immense orchestre, car tout ce qui existe produit un son, que nous le percevions consciemment ou pas. Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous sommes tous reliés « au grand tout ».

 

Musique du jour

Après la mandoline et le banjo, nous restons toujours dans les instruments à cordes et passons aujourd’hui à un instrument plus petit : le Ukulélé. Il fait immédiatement penser à Hawaii, mais vous allez constater qu’il « vient de loin ». En effet, il débarque à Hawaii en 1879 dans les bagages d’ouvriers agricoles portugais, venus de Madère pour récolter la canne à sucre.

Cet instrument à cordes pincées ressemble à une guitare, en plus petit. Il est une adaptation de la braguinha de l’île de Madère, elle-même descendant du cavaquinho portugais. Pour ce qui est de son nom, parmi les hypothèses les plus probables, on pense que le terme de ukulélé est une déformation de ukulélé. Ce nom aurait été formé des deux mots « uke » et « lele », qui signifient respectivement « gratter » et « frapper » et décrivent les gestes du joueur de ukulélé.

Les premiers ukulélés étaient entièrement fabriqués en bois de koa, une variété d’acacias hawaiienne.
De nos jours, cet instrument est le plus souvent construit avec des essences de bois utilisées en lutherie de guitare, comme l’acajou. Bien que l’on trouve des ukulélés dans des essences de bois très variées, à Hawaii, les luthiers restent attachés à l’utilisation du koa.

Le ukulélé possédait à l’origine des cordes en boyaux de mouton. Aujourd’hui, elles ont été remplacées par quatre cordes en Nylon parfois filées de métal pour les notes les plus graves.

Dès son arrivée à Hawaii, le son particulier du ukulélé fascine les Polynésiens, y compris King David KALAKAUA, le dernier roi d’Hawaï, qui pratique et promeut cet instrument dans la musique traditionnelle de l’île. Son usage se répand dans tout le Pacifique, et mieux, il en devient l’emblème, de Tahiti aux îles Samoa, avant de conquérir le monde.

Commençons la partie musicale avec le groupe « Ukebox » formé, non pas d’Hawaiiens, mais d’anciens étudiants de l’université de Liverpool !!! Il nous interprète pendant 2 minutes et 10 secondes, « le duel » qui clôturait notre billet de mercredi dernier, mais, ici, il se passe entre le banjo et le ukulélé.

Le groupe « Ukulele Orchestra of Great Britain » nous prouve pendant 2 minutes et 24 secondes que cet instrument se prête très bien à un large répertoire, avec la « revisite » du célèbre « Should I Stay Or Should I Go ».

Preuve que le ukulélé est international, voici le groupe « Dublin Ukulele Collective »… oui, vous avez bien lu, un groupe irlandais. Il nous régale pendant 2 minutes et 19 secondes, avec une reprise de « Bad Moon Rising ».

Nous voici maintenant à Hawaii pour 2 minutes et 8 secondes de musique et danse traditionnelle pour un mariage.

Je sais que vous l’attendiez toutes et surtout, tous. Voici, pour finir, une danse tahitienne « Ori Tahiti » ou, tout comme moi, pendant 2 minutes et 51 secondes, vous allez être beaucoup plus captivé par la performance des danseuses que par celle des joueurs de ukulélé qui les accompagnent ☺.

« Tout est énergie, tout est vibration »

(Albert Einstein)

Chers lecteurs, « gratouilleurs » de cordes ou pas, je vous aime et vous salue.