Introduction
Particulièrement recommandée en cette époque de « Corona-déstructuribus », la musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.
La musique suit le cours de notre existence et accompagne la plupart de nos rituels et cela ne date pas d’hier. Des flutes fabriquées dans de l’os, vieilles de 35 000 ans, ont été exhumées lors de fouilles archéologiques.
L’univers est un immense orchestre, car tout ce qui existe produit un son, que nous le percevions consciemment ou pas. Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous sommes tous reliés « au grand tout ».
Musique du jour
Vous n’aurez pas besoin de me passer une lampe à souder sous la plante des pieds pour que j’avoue.
La semaine dernière, j’ai sélectionné avec beaucoup d’amour à votre intention, les extraits musicaux pour illustrer mon billet sur les chants et danses traditionnels du Tyrol. À cette occasion, j’ai visionné une « Waldans » qui m’a provoqué une bien curieuse (quoique) réaction ☺.
Vous n’allez pas le croire, dès la moitié de la vidéo, « Vlatipas » que j’abandonne la souri et le clavier sur le bureau… et que je me mets à taper des mains… en parfaite cadence, s’il vous plait, avec le groupe tyrolien de la vidéo.
Ce n’était pas un effet secondaire dû à la chaleur du soleil andalou, mais le réveil en moi de merveilleux souvenirs de fêtes locales ou ma grande famille de cœur andalouse m’a appris à battre le tempo pendant les multiples sevillanas qui agrémentent nos joyeuses réunions. La sevillana est une danse typique españole. N’oublions pas que, Séville est la capitale de l’Andalousie, communauté autonome d’Espagne.
Je puis vous dire écrire, d’expérience, que battre des mains dans le rythme, taper le sol du talon en parfaite cadence ou bien manier avec brio les castagnettes, ne sont pas choses aisées.
Je souhaite donc partager avec vous aujourd’hui, les ondes bénéfiques qui émanent de cette merveilleuse danse. Commençons avec un groupe de jeunes musiciens et danseurs qui « font un bœuf » pendant 2 minutes et 15 secondes sur une place de Granada, autre province de ma chère Andalousie. Je vous assure que c’est très fréquent. Il m’est même arrivé d’y participer ☺.
Continuons en compagnie du groupe « Coros y Danzas de Ronda » pour 3 minutes et 29 secondes d’une sevillana, cette fois, en costumes traditionnels.
Quand c’est le « ballet nacional de Epaña » qui revisite des danses traditionnelles, cela donne ces 3 minutes et 38 secondes de pure grâce.
Autre preuve que la musique et la danse sont « sans frontières ». C’est parti pour 5 minutes et 54 secondes d’un « flash mob flamenco »… dans une rue d’Oslo !!! Norvège, Espagne, Tyrol, c’est une même communion d’âmes.
« Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage »
Chers lecteurs/auditeurs, hispanisants ou pas, je vous aime et vous salue.
