Introduction

Particulièrement recommandée en cette époque de « Corona-déstructuribus », la musique a beaucoup d’effets bénéfiques sur la nature, les animaux, mais aussi sur les humains. Qu’on l’écoute ou la pratique, en solo ou en groupe, celle-ci nous fait incontestablement du bien.

La musique suit le cours de notre existence et accompagne la plupart de nos rituels et cela ne date pas d’hier. Des flutes fabriquées dans de l’os, vieilles de 35 000 ans, ont été exhumées lors de fouilles archéologiques.

L’univers est un immense orchestre, car tout ce qui existe produit un son, que nous le percevions consciemment ou pas. Même les étoiles chantent. La musique a la capacité de nous entrainer dans sa danse et d’agir sur tout notre corps. Elle nous rappelle que nous avons « d’autres dimensions » et que nous sommes tous reliés « au grand tout ».

 

Musique du jour

Après le Béarn, nous allons quitter la terre ferme pour une escapade en méditerranée. Direction l’île de beauté. Si le chant polyphonique, véritable identité de la culture du peuple corse, est connu dans le monde entier, les instruments traditionnels sont partie intégrante de la musique pour laquelle ils ont été conçus, adaptés, perfectionnés. Nous allons commencer par faire connaissance avec les principaux instruments que sont :

  • La Cetera est un instrument à 16 cordes né au XVIIe siècle. Elle succède au Cistre de la renaissance et sera remplacée par la guitare et la mandoline.
  • La Pivana est une flute en corne de chèvre… Corse, évidemment ☺.
  • La Cialamella est un instrument à vent en bois (buis ou figuier sauvage).
  • La Riberbula aussi connue sous le nom de guimbarde, est un instrument métallique à deux branches en forme de ballon de rugby au centre desquelles se trouve une fine languette.
  • La Pirula, sorte de flute à bec fabriquée avec du roseau à quenouille.
  • La Caramusa est une cornemuse faite de peau, de bois et de roseau.

Nous pouvons maintenant passer aux magnifiques voix corses. Voici 5 minutes et 42 secondes, d’un merveilleux chant traditionnel « U lamentu di u pastore », soit en français : Les lamentations du berger. Il est magistralement interprété par Ghjuvan PETRU PIEVE.

Continuons avec ce groupe accompagnant pendant 2 minutes et 43 secondes Antoine CESARI qui nous gratifie d’un autre chant traditionnel « Tribbiera in Volpajola ».

Vibrez enfin avec cette interprétation collective du célébrissime « diù vi salvi Regina ». Ce chant écrit vers 1700 par le Saint Francesco de Geronimo et dédié à la Vierge Marie est l’hymne de la Corse depuis 1735.

En plus du chant polyphonique, il y a aussi la danse traditionnelle corse que nous fait découvrir le groupe « Ochju à Ochju ». Préparez-vous pour 51 minutes et 5 secondes de démonstrations qui nous montrent la similitude avec les danses de Sardaigne.

Que ces musiques et voix de l’âme vous apportent joie et sérénité. Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.