Introduction – Le mot d’Hubert
Je découvre le dessous des cartes
L’actualité géo économico politique
Sujet récurent : « les gilets jaunes »
Je m’éveille à qui je suis vraiment
Je fais la connaissance de Fortuna
L’assurance d’un prêt immobilier
Le risque d’incapacité de travail
Les recommandations du coach Hubert
lorsque j’ai parlé de souverainisme, on m’a expliqué qu’il ne fallait surtout pas en parler, notamment des députés nationaux […] Emmanuel Macron a catalysé la colère des Français… j’appelle à voter pour la seule liste finalement souverainiste qui met en avant l’indépendance de la France et qui est la mieux à même de faire barrage à Emmanuel Macron ?… cette liste, c’est la liste de Monsieur Bardella ».
Nous pouvons constater que lors de cet entretien, la journaliste Ruth Elkrief ne laisse pas le temps à son invité pour qu’il développe son argumentation politique afin d’éclairer les auditeurs. Elle résume ainsi la décision de son invité : « vous passez de la France insoumise au rassemblement national ».
Le traitement de cette information : déchainement « merdiatique » :
- «Kotarac est le nom d’une boule puante», réagit Mélenchon dans le Parisien.
- Selon Paul Vannier, orateur national de LFI, il « a perdu sa boussole manifestement » et « a cru à cette fable du duel entre LaREM et le RN » sur BFM TV.
- Avant de trahir, l’élu régional avait plongé les « insoumis » dans l’embarras en se rendant à un forum pro-Poutine à Yalta, dans le Nouvel Obs.
- Européennes : Andréa Kotarac fait un “choix honnête et cohérent” pour Nicolas Bay pour RTL.fr.
- Andrea Kotarac de la France insoumise à un forum russe avec l’extrême droite pour agauche.org.
- Tremblement de terre à LFI pour Boulevard Voltaire.
- Andréa Kotarac étrille LFI et appelle à voter RN aux européennes pour le Huffingtonpost
Recherche personnelle :
Désirant en savoir plus sur « le gars Andréa », je consulte « la bible de l’Internaute »… Celle à laquelle il faut se fier de moins en moins… « Chasse aux fausses nouvelles » oblige, j’ai nommé, Wikipédia. Voici la réponse à mon interrogation faite le 15 mai à 22 heures 30 « Désolé, cette page a été récemment supprimée (dans les dernières 24 heures). » Voyez vous-même : https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9a_Kotarac
Analyse se voulant objective :
Pour construire notre opinion sur le geste politique d’Andréa Kotarac, je vous propose deux réactions :
- Celles de 2 de ses amis politiques LFI rapportés par LCI :
- Elliott Aubin, élu LFI dans le 1er arrondissement de Lyon et “ami” de longue date du conseiller Kotarac, s’est dit “abasourdi” et “sidéré” par la nouvelle, en évoquant sur Twitter “une cynique trahison politique à quelques jours d’un scrutin”. “Incompréhension, trahison. Condamnation absolue. On ne combat pas Macron avec le RN. On combat les deux quoi qu’il en soit“, a tweeté de son côté Benoît Schneckenburger, candidat en 12e position sur la liste de LFI pour les élections européennes.
- Celle de l’intéressé, sur Tweeter, suite à ses déclarations à BFM :
Quels sont les faits constatés :
Un militant de longue date à gauche, encarté à LFI constate une « dérive » de la gauche en général et aussi de son parti.
Cela l’amène à ne plus vouloir cautionner ce qu’il constate de l’évolution de « sa gauche ».
Il prend la décision de quitter son parti « en douceur » ne prononçant que louanges à son chef de parti.
Dans son combat politique, il cible La république en marche (LRem) et le président Macron.
Il prend conscience que son parti et au-delà toute la gauche ne peuvent pas « stopper » la politique présidentielle représentée dans l’élection européenne, par la liste de Nathalie Loiseau.
Jaugeant la capacité des différents partis en course, il considère que c’est le rassemblement national (RN) qui est le seul en capacité de devancer la liste LRem.
Il se rapproche du RN dans l’objectif de « battre Macron » tout en précisant qu’il s’agit « d’une alliance de circonstance » et appelle à voter pour la liste de ce parti afin de battre son ennemi politique : Macron.
Sa démarche est politiquement courageuse et intellectuellement honnête, ne trouvez-vous pas ?
Je me permets de vous rappeler la désormais célèbre déclaration de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche et de l’Industrie de François Mitterrand, juste avant de démissionner : « Un ministre, ça démissionne ou ça ferme sa gueule ».
Force est de constater que « pépère Andréa », bien qu’il ne soit pas ministre, semble faire preuve d’une certaine cohérence politique et a « l’honnêteté » d’en tirer les conséquences pour sa carrière politique, contrairement à son désormais ex-chef de parti et au moins deux de ses ex-amis politiques.
Voilà pour mon analyse. La partagez-vous ? Il sera maintenant « intéressant » de suivre les futures actions politiques du « petit Andréa », pour vérifier que cette « première impression » est bien la bonne.
L’actualité géo économico politique
C’est peu dire que les USA vont bien… selon les grands merdias. Je vous livre ici d’autres commentaires pour le moins contradictoires, afin d’alimenter vos réflexions sur le sujet.
L’américain Michael SNYDER relève ici pas moins de 19 « faits alarmants » relatifs à l’état de l’économie de son pays.
Jean-Luc BASLÉ, ancien directeur de Citigroup New York, professeur associé aux écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan dans cet intéressant billet pose la question … à 100 000 dollars : « l’empire américain est-il sur son déclin ? ». L’auteur considère que deux évènements de l’histoire de ce pays marquent les phases de son déclin.
- La décision du président NIXON, le 15 août 1971, de mettre fin à l’indexation du dollar sur l’or, prémices du déclin.
- La disparition de l’Union soviétique le 21 décembre 1991, qui coïncide avec l’apogée de « l’empire » et donc le début du déclin.
Autre édifiant billet de Chris HAMILTON traduit par l’excellent Saker francophone dans lequel l’auteur détaille l’insolvabilité américaine et la réaction des gouvernants d’imprimer de l’argent pour artificiellement gonfler le système financier, afin de repousser cette réalité. La démonstration est implacable, sur la base des données du Trésor américain, du bureau de recrutement pour ce qui est de la démographie (donnée très peu trop peu prise en compte par nos « Z’élites ») et de l’administration de l’information sur l’énergie (EIA). Encore plus révélateur, le fait que les bons du trésor américain (T Bonds) qui représentent la dette du pays… sont achetés par « d’autres investisseurs » qui sont TOTA LE MENT non identifiables dans les documents officiels !!!
Méditons ensemble, chers abonnés au CPH, la conclusion de cette démonstration : « Idéalement, une nation mûre et sophistiquée devrait s’arrêter et reconsidérer ses priorités dès maintenant, déterminer comment procéder à une faillite en bon ordre, partager le fardeau et recommencer à zéro. Malheureusement, nous semblons plus intéressés par les boucs émissaires, les guerres commerciales, les murs et les appels au socialisme. Ça pourrait mal se passer ».
Comme vous pouvez le constater à la lecture de ces sources alternatives d’information, il me semble pour le moins prudent de ne pas exposer vos patrimoines aux valeurs américaines. Il est navrant de constater que nous sommes toujours sollicités par de « bons conseillers » afin d’investir, par exemple, dans de l’immobilier à Détroit ou bien à Miami !!!
Pour compléter ce tour d’horizon de « faits contrariens » relatifs à « la santé » des USA, je vous invite à lire ou relire les billets que j’ai consacrés au déclin américain et notamment la première partie de mon billet du 23 mars dernier que j’ai consacré au délabrement économique et social des États-Unis d’Amérique..
Une dernière… pour la route. Regardez cette vidéo tournée dans le comté d’orange en Californie, où des sans-abris s’entassent le long d’une piste cyclable. Les campements ne cessent de croître.
Sujet récurent : « les gilets jaunes »
Côté gilets jaunes, il s’en est passé des évènements depuis notre premier « rendez-vous mensuel » d’avril dernier. Mon objectif dans cette rubrique, est de vous apporter le recul nécessaire pour bien saisir l’importance historique de ce mouvement, quoi qu’en pense le plus grand nombre de nos concitoyens, désinformés qu’ils sont.
C’est pourquoi, après avoir lu bôôôôcoup d’articles de presse et visionné énôôôôrmément de vidéos sur le sujet, je vous propose des sources d’informations différentes que les merdias Z’offficiels. J’ai fait le choix des « rapports de situation sur le mouvement Gilet jaune » réalisés par l’équipe du Saker francophone, en ce qu’ils représentent à mes yeux, la synthèse la plus journalistiquement et intellectuellement honnête :
- Rapport de situation sur le mouvement Gilets jaune. Acte XXIV
- Rapport de situation sur le mouvement Gilet jaune. 1er mai et acte xxv
- Rapport de situation sur le mouvement Gilet jaune. Acte XXVI
Pour toujours aller vers plus d’informations « équilibrées », je vous propose ce billet de Médiapart titré « Acte 25 : La police écartée. Gendarmerie et GJ marchent côte à côte avec respect ».
Il me semble tellement plus instructif de prendre connaissance de la vision que portent les étrangers à ce mouvement hors du commun. C’est pourquoi je vous invite à lire cette très intéressante analyse faite par nos amis suisses, concernant les gilets jaunes.
Morceaux choisis pour vous donner l’envie de tout lire :
- « Le mouvement des Gilets jaunes en France a nourri pas mal de commentaires en Suisse. En effet, comment rester indifférent, d’autant que sous certains aspects ce mouvement renvoie à des problèmes identiques dans notre pays, problèmes qui sont générés par ces mêmes partis politiques qui défendent les principes économiques de l’UE et qui n’ont plus guère d’idées de ce qui se passe dans le peuple ».
- « L’Union européenne c’est deux mondes bien distincts qui se côtoient, mais ne se mélangent pas. D’un côté un vaste peuple disparate à qui l’on raconte l’amitié et la paix, de l’autre une administration politico-économique pour qui le principe des 4 libertés représente un grand échiquier sur lequel on peut déplacer sans entraves les facteurs de production du travail (les salariés) et du capital (les investissements) pour les mettre en concurrence et faire baisser les coûts et augmenter les marges ».
- « Quel rapport avec les Gilets jaunes ? Vous avez déjà quasiment compris la substance de ce que l’on cherche à dire. Le rapport avec la Suisse est quant à lui parfaitement illustré par l’étonnement dont a fait part l’économiste en chef de la Tribune de Genève, affidé du PLR, antipopuliste notoire, pro UE, voyant une inanité dans la révolte française des Gilets jaunes du fait qu’à peine 14 % des Français vivent sous le seuil de pauvreté, à vrai dire l’illustration même de l’abîme qui existe entre le théorique et la vie concrète et réelle des gens ».
- « Les Gilets jaunes montrent qu’une brèche est potentiellement en train de s’ouvrir. Les souverainistes suisses devraient s’en saisir et montrer que non il n’y a pas que deux seuls modèles de réponses économiques, celui des socialistes ou celui des libéraux-radicaux, mais qu’il existe des pistes sérieuses pour améliorer le revenu disponible des citoyens en dehors des préceptes socialistes ou PLR qui nous sont imposés aujourd’hui ».
- « Le modèle français de Macron compte tout autant d’incertitudes avec son plan initial de réduction drastique des impôts, couplé à une réduction simultanée et tout aussi drastique des dépenses publiques, dans le but ici aussi de stimuler, parait-il la croissance, et qui on le voit n’a abouti qu’à une crise sociale majeure ».
- « La révolte des Gilets jaunes en France, mais aussi la révolte électorale qui a surgi en Italie, donne des indications précieuses à la Suisse. Ces révoltes montrent qu’après dix-sept ans d’Union monétaire avec un euro qui devait leur apporter monts et merveilles et améliorer les conditions de vie de tous, il y a loin, très loin de la coupe aux lèvres, et c’est le moins qu’on puisse dire, rien ne montre une stabilité et un équilibre assuré pour ces deux pays fondateurs de l’UE. ».
Analyses et anticipations
Pour ce qui est de la décomposition des partis politique, de gauche comme de droite, elle est « en marche » et je crois que nous sommes loin d’avoir tout vu. Le fond du fond n’est pas encore atteint et les élections de la fin du mois pourraient bien « en rajouter une couche ».
Pour ce qui est du parti présidentiel, de premiers craquements se font jour et il va être intéressant de voir le résultat des prochaines élections de nos députés européens. En effet, ce scrutin amènera certainement des parlementaires à « sauver leur peau » soit en quittant le parti présidentiel, soit au contraire, en le ralliant.
En ce qui concerne le déclin des États-Unis d’Amérique, il ne peut que continuer. Plus ou moins rapidement selon que les néocons réussiront à déclencher ou pas, « une guerre dure » avec l’Iran. Je ne crois actuellement pas à ce scénario.
Je pense que l’effet gilets jaune va « sortir des radars » des grands merdias du fait que, pour l’instant, la stratégie gouvernementale de terreur (policière et judiciaire) en a « fait trembler » plus d’un. À mon sens, il ne faut pas oublier que la poursuite du délabrement de notre tissu économique et social, rapide ou pas, en fonction là encore, du résultat des élections européennes de la fin du mois, peut relancer cette « fronde ».
Les mécontentements sont nombreux dans le pays, mais pas « suffisamment pénalisants » pour donner lieu à la remise en cause du système, comme l’ont fait les gilets jaunes. Une majorité d’entre nous estime qu’elle a plus à gagner en continuant de supporter le système plutôt que le remettre en cause.
Cela étant, je suis convaincu qu’il faudra peu de choses pour que ce « fragile équilibre » ne se rompe brutalement. Quand l’exaspération prendra le dessus sur la peur de « l’inconnu politique », le soulèvement sera inéluctable.
D’ici là, je n’ai aucun doute sur le fait que le pouvoir en place agitera pour l’élection de cette fin de mois et encore après, son argument préféré « Je suis le seul en capacité de vous protéger du chaos ».
Et mes sous dans tout ça ?
Comme c’était prévisible, le grand débat national n’a pas apporté de réponses satisfaisantes aux principales questions que se posent les Français. La stratégie présidentielle est « de gagner » les Européennes. Son équipe, n’est-elle pas « prête à mentir » pour le protéger et le faire réussir ?
Je reste toujours aussi prudent en matière d’investissement en attendant les résultats du scrutin de cette fin de mois. Il faut parfois « ne rien faire » pour être prêt à saisir de futures opportunités et c’est le cas maintenant.
Je m’éveille à qui je suis vraiment
Introduction
Le bonheur. Qui ne souhaite pas l’acquérir et le conserver ? Tellement de personnes courent après lui, le plus souvent sans le rattraper. Il est étudié à l’université de Yale. Son origine hormonale est « traquée » par les scientifiques. Le dictionnaire « Larousse » nous dit de lui que c’est « un état de complète satisfaction ». Le « Dicophilo » nous apprend que c’est « un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité » puis nous précise qu’étymologiquement, « le bonheur ne dépend pas de l’homme », triste nouvelle. ☹ ☹ ☹
Depuis que j’ai eu la possibilité de poursuivre une partie de mes activités professionnelles dans ma très chère Andalousie, beaucoup de mes clients m’ont fait remarquer que j’étais « plus efficace ». Mon épouse me dit souvent que je suis plus apaisé, plus serein. Serait-ce grâce à l’omniprésence du soleil de la Costa del Sol ? Il y est probablement pour quelque chose, mais je reste convaincu que la principale raison de mon « bonheur retrouvé » est autre part. Il est d’enfin tenir fermement et dans la durée, une « bonne résolution ». Vous savez, celle que l’on prend traditionnellement en début d’année, ou pour ce qui m’a concerné… lors du changement de mon principal lieu de vie.
Cette résolution salvatrice, quelle était-elle ? Tout simplement le fait de pratiquer régulièrement une partie des techniques de « bien être » et de développement spirituel que je lisais depuis longtemps, sans jamais prendre le temps de les mettre sérieusement en pratique. Constatant le bien que cela fait, autant à moi qu’à mon entourage, il m’a paru évident que je devais partager cet état de vie si agréable. C’est une des, si ce n’est pas LA, principale raison, qui m’a amené à proposer ce service de Coaching Premium d’Hubert (CPH).
Bien évidemment, les différents sujets et auteurs dont j’exposerais les travaux dans cette rubrique le seront uniquement parce que j’ai constaté principalement les effets bénéfiques de ceux-ci. Il ne saurait s’agir d’une quelconque publicité pour qui que ce soit, mais juste de vous aider à « d’élargir le champ des bienfaits ».
Simplement le témoignage que, pour ce qui me concerne, « ça marche » … ou parfois pas. Dans cette rubrique, je vous relaterais donc aussi des techniques qui, pour moi, sont restées sans effets bénéfiques immédiatement perceptibles, mais qui pourront VOUS procurer de réels bienfaits.
Le sujet du mois
Le sujet que nous allons voir ensemble ce mois-ci nous emmène dans l’ancienne Amérique du Sud. Comme vous le savez, nous n’utilisons que très peu des pouvoirs de notre pensée. Pourtant c’est elle qui est à l’origine de toutes nos réalisations.
Parmi les anciennes civilisations, celles de l’Amérique précolombienne dont les Toltèques font partie, ont rayonné par leur sagesse entre le VII et le Xe siècle de notre ère. Parvenus jusqu’à nous, certains principes de vie issus des coutumes de ce peuple peuvent grandement nous aider à acquérir et développer une réelle sérénité.
Don Miguel Angel RUIZ est né en 1952 au Mexique, d’une mère guérisseuse et d’un père chaman toltèque, lui-même fils de chaman. C’est donc peu dire que « Miguelito » a baigné dans une ambiance ouverte à la sagesse et aux pouvoirs « surnaturels » de ses ancêtres toltèques. Alors qu’il poursuit des études de médecine pour devenir chirurgien, à la suite d’un « banal » accident de voiture qui le plonge dans le coma, il « sort de son corps ». Cette expérience est le tournant de sa vie et il consacre alors son temps à l’étude et à l’enseignement de la sagesse ancestrale des Toltèques. Il « retrouve » l’héritage de la philosophie de ses ancêtres sous la forme de quatre « accords » qui leur permettait une vie libre.
En 1997, la publication de son livre « Les quatre accords toltèques – La voie de la liberté personnelle » le propulse en tête des ventes de livres avec plus de 4 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Cet ouvrage est traduit dans 37 langues.
Ce n’est pas ce succès qui fait changer Miguel de philosophie de vie. Lors d’un passage à Paris, dans le cadre de sa tournée de conférences en France, il déclare : « Les choses se passent comme elles se passent, je ne recherche ni la célébrité ni l’argent. Je ne cherche rien : je suis, tout simplement ».
Voici ces quatre fameux « accords » :
- Que ta parole soit impeccable.
- Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle.
- Ne fais pas de suppositions.
- Fais toujours de ton mieux.
Pour ce qui est du premier accord : Que ta parole soit impeccable
Nous savons tous le pouvoir des mots, surtout lorsqu’au cours d’une dispute nous en regrettons certains « Je n’ai pas voulu dire ça » … Mais c’est alors trop tard. Les mots sont dits et ils ont fait du mal !!!
Ce premier accord nous incite justement à « réfléchir » avant de parler. À bien peser les mots que l’on va employer, car chacun d’eux à une énergie propre, positive ou négative. Ce premier principe toltèque est le parfait résumé d’une phrase bien connue « Il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler ». Pour les Toltèques, en cinq mots, tout est dit.
Ce principe nous amène à choisir, dans le silence de notre cœur, le minimum de mots que nous allons prononcer pour exprimer notre pensée. RA LEN TIR… Il nous faut canaliser cet incessant « bouillonnement intérieur » et prendre le temps qu’il convient pour formuler JUS TE MENT ce que nous avons à dire. La règle à s’efforcer d’atteindre ? : ni trop, ni trop vite.
Passons maintenant au deuxième : Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle
Notre vie n’appartient qu’à nous et elle n’est QUE ce que nous désirons qu’elle soit. Les « autres » n’ont pas à la modifier à leur gré. Hélas, c’est ce que nous acceptons lorsque nous laissons, entre autres « le monde politique » décider à notre place pour NOTRE vie !!! Cet accord toltèque nous incite à prendre conscience que les paroles et les actes de l’autre, des autres, ne nous concernent pas en propre. Cela vous interpelle ? Pourtant, vous acceptez l’assertion selon laquelle « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ».
En intégrant bien ce deuxième accord, nous comprenons que les paroles et actions de l’autre ne sont que les projections de SA réalité, pas de la nôtre. Que nous soyons loués ou critiqués… Ce n’est que la vision que L’AUTRE se fait de nous. Ce n’est pas nous. Le culte du « moi je » nous amène à penser que tout ce qui arrive autour de nous est la conséquence de notre attitude alors qu’il n’en est rien.
Nous en arrivons au troisième accord : Ne fais pas de suppositions
Combien de fois nous est-il arrivé de nous faire « un sang d’encre » ou bien « tout un cinéma » sur une chose qui était « susceptible » d’arriver et qui ne s’est finalement pas produite ? Que d’énergie perdue à échafauder une multitude de scénarios tous aussi improbables les uns que les autres. De toute évidence, ce qui devra se faire se fera, alors « pourquoi s’en faire » ? … comme le chantait en son temps Maurice CHEVALIER ?
Comme le disent si justement les Arabes « Inchallah ». Sauf si l’on est chercheur professionnel ou bien sollicité pour « trouver une solution à un problème », il est parfaitement inutile de passer du temps à imaginer diverses probabilités hypothétiques, voire totalement irréalistes. Mieux vaut passer ce temps à vivre pleinement l’instant présent, le seul qui est réel.
Terminons avec le quatrième accord toltèque : Fais toujours de ton mieux
Vous en conviendrez avec moi, il est très courant, lorsque nous confions un travail à faire, que la personne chargée de l’exécuter, pour nous rassurer sans doute, nous dit fièrement « ne vous inquiétez pas, je ferais le maximum ». Dans ce cas, j’ai l’habitude de répondre à l’intéressé : « Ne faites pas le maximum, faites simplement ce qu’il faut ». Faire le maximum est inutile, car au-delà de « ce qu’il faut » c’est une dépense superflue. De plus être toujours « au maximum » est épuisant.
Ce que nous dit le quatrième accord, c’est qu’il est beaucoup plus efficace et nettement moins épuisant, de faire « de son mieux ». De plus c’est grandement valorisant. Une fois encore, le choix des mots est primordial. Faire le maximum de quoi ? Nous sommes là dans une totale imprécision sur la nature de notre engagement, alors que faire de son mieux indique une totale et sincère implication à la réalisation du travail confié.
Nous allons maintenant voir ensemble comment utiliser « au mieux » ces quatre « phrases magiques ».
Exercices pratiques
Il est profitable de consacrer une semaine à l’étude et à la compréhension profonde de chacun des quatre principes toltèques. C’est le temps nécessaire pour commencer à percevoir tous les effets positifs que chacun d’eux peut nous procurer.
Une fois que vous aurez bien assimilé le sens de chaque mot de chacun de ces « accords », vous pourrez les prononcer en intégralité autant de foi que vous voudrez dans la journée et à n’importe quelle heure. L’important réside dans le fait de se concentrer sur chaque mot de chaque phrase et de ressentir leur force intrinsèque.
Répétez ces quatre « phrases magiques » à haute voix ou intérieurement, comme je vous l’ai recommandé à propos de la méthode monosyllabique exposée dans notre rendez-vous mensuel du mois dernier. Chaque jour, avant de vous lever et avant de vous endormir, consacrez un peu de temps à ces quatre accords en y accordant toute l’attention nécessaire. Vous observerez alors un « curieux » phénomène. Au bout de quelque temps, à chaque fois que vous prononcez ces quatre phrases, vous prendrez conscience que ce ne sont pas elles qui changent, mais VOUS qui vous libérez du conditionnement collectif qui nous est infligé par « le rythme de fou » de notre monde actuel.
Et si, une fois que vous aurez bien intégré le sens profond de ces « phrases magiques », vous les prononciez à la méthode mono syllabique abordée dans notre rendez-vous du mois dernier ? Je suis enclin à penser que vous tirerez ainsi encore plus de bienfaits en matière de « déconnection » du monde artificiel et d’illusion dans lequel nous évoluons. Notez vos progrès et rendez-vous dans un mois pour apprécier les changements positifs que l’application conjointe de ces deux « clés du bonheur » vous aura déjà apportés.
Pour aller plus loin
Don Miguel a écrit et co-écrit beaucoup d’autres ouvrages que vous pouvez trouver ici.
En 2010, Miguel co-écrit avec son fils Jose, un autre ouvrage : « Le cinquième accord toltèque ». Ce livre reprend, en les approfondissant, les quatre précédents et en ajoute un cinquième : « Sois sceptique, mais apprends à écouter ». Ce livre est l’occasion pour les deux auteurs, de développer la notion du rêve.
Je fais la connaissance de Fortuna
Qui est Fortuna
Fortuna dans la mythologie romaine est la personnification de la chance et du hasard. Déesse de la bonne fortune, surnommée « celle qui fait tourner l’année », elle est associée à la roue de fortune et au zodiaque.
Ni bonne ni mauvaise, elle est indifférente au sort des mortels, elle est la divinité du destin. Elle peut accorder et reprendre ses faveurs sans raison apparente. Elle représente surtout l’imprévu et l’inespéré de notre existence.
Introduction
Chaque mois, nous allons progresser ensemble dans la connaissance des choses du patrimoine. Chacun des sujets sera traité de façon pratique. Ceux-ci sont toujours abordés selon le même schéma :
- Un rappel de l’environnement et/ou du cadre règlementaire qui régit une technique ou un produit.
- Pourquoi il est judicieux mettre en œuvre cette technique ou utiliser ce type de produit,
- Comment, pratiquement, l’utiliser et/ou le mettre en œuvre.
Rappel :
Les avis et commentaires formulés dans ce document ne sauraient en aucun cas être assimilés à des conseils ou des recommandations d’investissement, au sens de la règlementation et notamment, du règlement général de l’AMF ainsi que du règlement de l’Union européenne n° 596/2014 du 16 avril 2014.
Le sujet du mois
Ce mois-ci, nous allons aborder ensemble, un sujet dont l’importance est trop souvent négligée. Celui de l’assurance d’un prêt immobilier. Que ce soit pour l’acquisition d’un bien immobilier de jouissance (résidence principale, ou secondaire) ou d’un bien immobilier de rapport, le recours à l’emprunt est le plus souvent nécessaire. Le banquier prêteur va systématiquement conditionner l’accord de ce financement à la souscription d’assurances couvrant le ou les emprunteurs.
Lors de l’octroi d’un prêt relatif à l’acquisition d’un bien immobilier, le banquier va prendre une garantie sur la personne de l’emprunteur. Celle-ci est appelée juridiquement une sûreté. Elle permet au prêteur de limiter le risque de non-remboursement du prêt accordé. À ce titre, elle est donc d’une extrême importance pour la banque.
En matière d’assurances de prêts immobiliers, les risques assurés sont de plusieurs natures :
- Décès,
- Invalidité,
- Incapacité de travail,
- Chômage.
Le prêteur va donc exiger de l’emprunteur, la couverture de ces risques, qui sera « assurée » par une société d’assurance. Celle-ci est le plus souvent « conseillée » par le banquier, car faisant partie du même groupe financier, mais la règlementation actuellement en vigueur permet à l’emprunteur, sous certaines conditions, de faire appel à une société d’assurance de son choix, celle-ci étant alors totalement indépendante de l’établissement prêteur.
L’assurance d’un prêt immobilier
Pour bien comprendre la logique des sociétés d’assurances, qu’elles soient filiales du prêteur ou indépendantes, il faut aborder les bases fondamentales de l’assurance. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’entreprendre une formation diplômante en matière de droit des assurances, mais de bien comprendre la « logique assurantielle ».
Le modèle économique de l’assureur est aussi simple que basique : encaisser plus de primes que payer de sinistres. C’est ce que les sociétés d’assurance appellent le ratio de sinistre sur prime (S/P).
Ce n’est pas choquant en soi, mais cela emporte des conséquences pour l’assuré, en application du principe des vases communicants. Quand l’assureur « gagne », autrement dit, ne rembourse pas un sinistre, l’assuré « perds », autrement dit, n’est pas indemnisé.
Schématiquement en interne, une société d’assurance, c’est :
– Un « bataillon » d’actuaires, autrement dit, des personnes utilisant des techniques mathématiques (statistiques, économétrie, probabilités…) leur permettant de quantifier le degré de survenance d’un risque et de tarifer le plus justement son coût.
- Un « bataillon » de juristes qui rédigent les contrats (conditions générales, particulières…) de manière telle que l’assuré, à la lecture, quand celle-ci est faite (ce qui est, hélas, loin d’être toujours le cas), va se croire couvert alors qu’il ne le sera pas.
De manière globale, le bon développement d’une société d’assurance, repose sur un savant dosage entre payer le moins souvent possible…. Mais suffisamment de fois pour donner l’image d’un « bon payeur ».
Un assureur ne « couvre » qu’un « non-risque », sinon il « n’assure pas » le risque qu’il a identifié comme n’étant pas rentable économiquement pour lui.
Son modèle économique est aussi simple que logique : il doit encaisser plus de primes que payer de sinistre.
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Parmi les risques assurés, nous écarterons tout de suite la garantie chômage du fait qu’elle est maintenant très peu utilisée pour la raison évoquée dans l’encadré ci-dessus : La survenance du risque est tellement avérée que, soit la prime est très élevée et dans ce cas, dissuasive pour l’emprunteur, soit l’assureur ne couvre pas ce risque.
Examinons maintenant avec beaucoup d’attention, la définition des autres risques « assurables » :
Le risque de décès
C’est la garantie de base proposée systématiquement. Compte tenu du travail des actuaires (comme expliqué ci-avant), ce risque ne coûte pas cher à l’assureur. De plus, toutes les sociétés d’assurances ont la même définition du décès 😊 😊 😊. Ne riez pas, vous allez voir par la suite l’importance de la définition du risque assuré.
Le risque d’invalidité
On trouve sur le marché, des contrats dans lesquels l’invalidité a une appellation et une définition différente selon les sociétés d’assurance. Ainsi, IAD signifie « invalidité absolue et définitive ». IPA signifie, « invalidité permanente et absolue » alors qu’IPT signifie « invalidité permanente totale » et qu’IPP signifie « invalidité permanente partielle ». Être averti du fait que les critères d’invalidité partielle ou totale soient appréciés différemment d’une société d’assurance à l’autre est fondamental.
Les termes IAD, IPA, IPT, IPP, ont des périmètres différents. Je vous avais dit de ne pas rire en matière de définitions des risques retenues par les sociétés d’assurances.
Dans la majorité des contrats récents, le risque d’invalidité a la même appellation et la même définition. Ce risque est aujourd’hui dénommé « Perte totale et irréversible d’autonomie » (PTIA), retenez cette abréviation qui est la plus usitée.
En allant plus avant dans ces définitions de l’invalidité, on constate que ces différentes appellations mentionnent cumulativement, DEUX critères :
- L’impossibilité (totale, irréversible, absolue… selon les contrats) de se livrer a (toute activité professionnelle, une activité quelconque procurant gain ou.. selon les contrats)
ET
- L’obligation d’avoir recours à une tierce personne pour accomplir les actes ordinaires de la vie courante (se vêtir, se laver, se nourrir, se déplacer)
Exprimée de façon plus triviale, mais plus « parlante », la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) signifie : « ne plus pouvoir du tout travailler ET avoir besoin d’une personne pour pousser le fauteuil ».
Voyez ces quelques exemples de définition de la PTIA :
CONTRAT DE LA BANQUE POSTALE réf. 01-10933-15 0601 D
L’Assuré est en état de PTIA toutes causes lorsque les 3 conditions suivantes sont cumulativement remplies :
– La PTIA toutes causes reconnues par l’Assureur, se situe avant son 65e anniversaire ;
– L’invalidité dont il est atteint le place dans l’impossibilité totale et définitive de se livrer à toute occupation ou à toute activité rémunérée ou pouvant lui procurer gain ou profit ;
– L’invalidité le met définitivement dans l’obligation de recourir de façon permanente à l’assistance d’une tierce personne pour accomplir les 4 actes ordinaires de la vie (se déplacer, se nourrir, s’habiller, se laver).
CONTRAT DE CARDIF ASSURANCE-VIE n° 2214
Perte totale et irréversible d’Autonomie (PTIA) : est considéré en état de Perte totale et irréversible d’Autonomie par l’Assureur, l’Assuré reconnu inapte à tout travail à la suite d’une maladie ou d’un accident et définitivement incapable de se livrer à une activité, même de surveillance ou de direction, susceptible de lui procurer salaire, gain ou profit, et devant, en outre, avoir recours à l’assistance d’une tierce personne pour effectuer au moins trois des quatre actes ordinaires de la vie courante (se laver, se vêtir, se nourrir, se déplacer).
CONTRAT PRÉVOIR vie n° PRT 150115
Perte totale et irréversible d’Autonomie (P.T.I.A.) : État qui place l’Assuré dans l’inaptitude totale et irréversible de se livrer à un travail ou à une occupation quelconque, pouvant procurer gain ou profit. De plus, son état doit nécessiter l’assistance d’une tierce personne pour accomplir nécessiter l’assistance d’une tierce personne pour accomplir.
CONTRAT SÉRÉVI EMPRUNTEUR DIGITAL N° 2213
La Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA) : Est atteint de Perte totale et irréversible d’Autonomie l’assuré qui est reconnu par l’assureur comme étant dans l’impossibilité absolue et définitive de se livrer à une occupation ou à un travail quelconque lui procurant gain ou profit, et dont l’état nécessite l’assistance d’une tierce personne pour effectuer tous les actes ordinaires de la vie (faire sa toilette, s’habiller, se nourrir, se déplacer). La Perte totale et irréversible d’Autonomie est appréciée par expertise médicale.
Le risque d’incapacité de travail
C’est la couverture de ce risque qui présente le plus de distorsions selon les différentes sociétés d’assurances, car c’est aussi celui qui leur coûte le plus cher. C’est donc, comme nous venons de le voir, sur la définition de ce risque qu’il faut être le plus attentif.
Jugez vous-même du « parcours du combattant » à accomplir pour comprendre « à quelle sauce vous pouvez être mangé » :
- ITT peut signifier, selon la société d’assurance
- Incapacité Temporaire de Travail
- Incapacité Totale de Travail
- IPT peut signifier, selon la société d’assurance :
- Incapacité Partielle de Travail
- Incapacité Permanente de Travail
- IP signifie « généralement », Incapacité Professionnelle de travail.
Voyez quelques exemples de définition de l’incapacité de travail :
CONTRAT DE LA BANQUE POSTALE RÉF. 01-0933-150601 D
Incapacité Temporaire Totale (ITT) (sauf prêts relais)
Les investisseurs locatifs peuvent renoncer à la garantie ITT lors de la demande d’adhésion au contrat. Cette renonciation est définitive.
L’ITT doit survenir en cours d’assurance, avant la mise à la retraite ou préretraite quelle qu’en soit la cause, et au plus tard avant le 65e anniversaire de l’Assuré.
L’ITT couvre à la fois des situations d’interruption temporaire d’activité et des cas d’invalidité sous réserve qu’ils mettent effectivement l’Assuré dans un état tel que défini ci-dessous.
– Assuré exerçant une activité professionnelle ou à la recherche d’un emploi
À l’issue d’une période d’interruption continue d’activité de 90 jours (délai de franchise), l’Assuré est en état d’ITT lorsqu’il se trouve dans l’impossibilité absolue et reconnue médicalement, à la suite d’une maladie ou d’un Accident, d’exercer SON activité professionnelle, aussi bien à temps plein qu’à temps partiel.
À l’issue d’une période d’indemnisation de 1095 jours au titre d’une même maladie ou d’un même accident, l’Assuré peut être maintenu en état d’ITT tant qu’il se trouve dans l’impossibilité absolue et reconnue médicalement d’exercer TOUTE activité professionnelle, aussi bien à temps plein qu’à temps partiel.
CONTRAT CARDIF ASSURANCE N° 2214
Incapacité temporaire totale de travail (ITT) : est considéré en état d’Incapacité temporaire totale de travail par l’Assureur, l’Assuré qui, à la suite d’une maladie ou d’un accident, se trouve temporairement dans l’impossibilité totale et continue d’exercer, même à temps partiel, son activité professionnelle, et qui n’exerce aucune autre activité ou occupation, même de surveillance ou de direction, susceptible de lui procurer salaire, gain ou profit.
CONTRAT GÉNÉRALI VIE N° 7298
Incapacité temporaire totale (I.T.T.) : En cas d’I.T.T., telle que définie dans la présente notice d’information, l’Assureur règle à l’organisme prêteur le montant des mensualités venant à échéance à compter du 91ème jour continu d’incapacité, dans la limite de la quotité assurée.
Afin d’accélérer les règlements par l’Assureur, les trimestrialités, semestrialités et annuités de remboursement des prêts sont réputées se décomposer en mensualités égales et échelonnées.
Ne sont réglées par l’Assureur que les mensualités entières et dans la limite de la quotité assurée.
Rechutes : toute reprise de travail d’une durée inférieure ou égale à 120 jours donne lieu à une simple suspension du service des prestations et sans application du délai de franchise, dès lors que le nouvel arrêt a les mêmes causes que celui précédemment indemnisé.
Si la rechute est la troisième rechute consécutive, elle est considérée comme une nouvelle incapacité et donne lieu à une nouvelle franchise de 90 jours, avant prise en charge des échéances dans la limite de la quotité assurée. À tout moment, l’Assureur se réserve le droit de demander à l’Assuré de se soumettre à un contrôle médical effectué par un médecin désigné par l’Assureur, afin que soit apprécié l’état d’incapacité.
CONTRAT PRÉVOIR VIE N° PRT 150115
Incapacité Temporaire Totale (I.T.T.) : L’Assuré exerçant de manière effective une activité professionnelle au jour du Sinistre est considéré en Incapacité temporaire totale si à la suite d’un Accident ou d’une Maladie garanti(e), il est temporairement dans l’impossibilité complète et continue d’exercer sa profession.
CONTRAT SÉRÉVI EMPRUNTEUR DIGITAL N° 2213
L’Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT). Est considéré en état d’Incapacité temporaire Totale de travail : l’assuré exerçant une activité professionnelle au jour du sinistre et qui à la suite de maladie ou d’accident garanti par le contrat, se trouve dans l’impossibilité temporaire, totale et absolue, d’exercer sa profession, l’assuré n’exerçant plus d’activité professionnelle au jour du sinistre et qui à la suite de maladie ou d’accident garanti par le contrat se trouve dans l’impossibilité temporaire, totale et absolue d’exercer ses occupations habituelles, notamment les travaux domestiques et la gestion des affaires familiales et personnelles et est temporairement contraint, sur prescription médicale, d’observer un repos complet et continu à son domicile ou en centre médical. L’état d’ITT doit être constaté médicalement.
Vous voyez bien qu’il y a une marge entre les différentes incapacités de travail qui peuvent être « temporaires » ou « partielles » ou bien « totales ».
Généralement :
– Si l’incapacité de travail est partielle, vous êtes couvert si vous ne pouvez plus exercer « votre activité professionnelle ».
– Si l’incapacité de travail est totale, vous n’êtes couvert QUE si vous ne pouvez plus exercer « aucune activité professionnelle »
Le distinguo juridique est de taille, ne trouvez-vous pas ?
Soyez TRÈS vigilants lors des différents rendez-vous avec le « conseiller » de la banque au sujet du prêt.
Ne soyez pas focalisé essentiellement sur la possibilité de baisse des frais de dossier ou quelque autre détail.
Vous DEVEZ demander, dès le premier rendez-vous, les conditions générales de l’assurance du ou des prêts, les lire TRÈS atttttentivement et poser « les bonnes questions ».
Hélas, dans « la vie de tous les jours », trop souvent, sans même vous en rendre compte, vous aurez signé un document dans lequel vous attesterez avoir reçu (ce qui n’est pas systématique, même si c’est illégal) avoir lu et avoir compris ces fameuses conditions générales !!!
Imaginez votre situation :
– Il vous faut continuer à honorer le paiement des mensualités de votre prêt,
– L’incapacité de travail dont vous êtes victime vous prive des revenus prévus pour ce faire,
– Il faut payer « l’avocat qui va bien » (compétents en matière de droit bancaire),
– Il faut « résister » aux avocats de l’assureur (ils ont pour eux, le temps et l’expérience)
Tout ça pour quoi ? Pour que la Cour de cassation vous donne tort ? Pourquoi tort ? Cela est tellement ÉNORME, que vous ne pouvez y croire !!! Et pourtant… Lorsque l’assureur peut produire au juge un document qui atteste que vous avez lu et compris les conditions générales de l’assurance, celui-ci ne peut pas prendre une autre décision, même si votre situation est humainement dramatique, que celle de vous donner tort dans votre demande d’indemnisation par l’assureur.
Avant la signature de quelque document que ce soit, lisez bien les clauses du contrat et plus spécialement la définition des risques garantis, en vous « mettant à la place » de l’assureur qui devra payer le sinistre.
Si vous n’êtes pas certain d’avoir compris toute la portée de ce que vous êtes sur le point de signer, demandez des explications claires et écrites, AVANT de signer.
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Quelques décisions de justice :
Cour de Cassation (1ère chambre civile) du 11 juillet 2001 | défavorable
Attendu que ce moyen ne tend qu’à remettre en cause l’appréciation souveraine, par l’arrêt attaqué (Besançon, 25 novembre 1998), de ce que Mme X… n’était pas dans un état d’incapacité temporaire totale de travail correspondant à la définition qu’en donne le contrat d’assurance ; qu’il ne saurait, dès lors, être accueilli ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi ;
Condamne Mme X… aux dépens
Cour de Cassation (1ère chambre civile) du 7 novembre 2001 | Défavorable
Attendu que les griefs du moyen ne tendent qu’à remettre en cause l’appréciation souveraine, par l’arrêt attaqué (Douai, 29 avril 1999), qui a répondu aux conclusions prétendument omises, de ce que l’état d’incapacité de travail et d’invalidité que présente l’assuré, M. X…, ne correspondait pas aux définitions qu’en donnent les contrats d’assurance ; qu’ils ne sauraient, dès lors, être accueillis ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi
Condamne M. X… aux dépens
Cour de cassation (1ère chambre civile) du 28 novembre 2001 | favorable
- X…, mis à la retraite anticipée pour inaptitude au travail, était dans un état d’incapacité de travail au sens de la police souscrite auprès de la Caisse nationale de prévoyance, de sorte que celle-ci devait sa garantie, est légalement justifié ; que les griefs du moyen doivent être écartés ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi ;
Condamne la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP) aux dépens
Cour de Cassation (2ème chambre civile) du 2 avril 2009 | Défavorable
« que Monsieur X…, qui n’a jamais exercé d’autre profession que celle d’agriculteur depuis l’âge de 14 ans, qui ne dispose d’aucun bagage scolaire ni d’aucune formation et qui était déjà âgé de 57 ans lorsqu’il a été placé en invalidité par la Mutualité Sociale Agricole, pourra difficilement retrouver une activité rémunératrice adaptée à son état de santé » ; qu’en affirmant cependant que Monsieur X… ne remplit pas les conditions de la garantie, au prétexte que « ces difficultés sont dues non pas à l’invalidité dont Monsieur X… est atteint, mais à des facteurs liés au marché de l’emploi, à l’âge de l’adhérent et à son niveau de formation »
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi ; Condamne M. X… aux dépens
Comme vous le voyez, la lecture des conditions générales de l’assurance de prêt n’est pas « une promenade de santé ». Cela étant, n’oubliez pas que, de leur bonne compréhension va découler votre sérénité tout au long de la durée du crédit.
Les recommandations du coach Hubert
N |
ous voilà arrivés à la dernière page de ce rendez-vous mensuel. Tout d’abord, je vous remercie de m’avoir fait la confiance de « tenter l’aventure » de vous donner la possibilité d’enrichir votre vie sur les plans spirituel et matériel. Permettez-moi de vous prodiguer encore quelques conseils.
Tous les effets bénéfiques de cette transmission de connaissances dépendent directement de votre implication à « vous faire du bien » dans le temps.
Il vous faut le courage de consacrer chaque jour le temps nécessaire à pratiquer les différentes techniques de « mieux vivre » que nous aborderons ensemble. Une demi-heure quotidienne me semble suffisante pour commencer.
j’ai pleinement confiance dans le fait que vous avez ce courage, car nous savons bien vous et moi, que seule la pratique régulière des exercices proposés vous fera progresser dans le chemin de la sérénité.
L’objectif n’est pas de « tout faire à tout prix », mais d’essayer sincèrement chacune des méthodes que je vous présente jusqu’à ce que vous trouviez celle(s) qui vous convient(viennent) le mieux et surtout, continuez de vous faire confiance. Le courage et la persévérance sont la clé de la réussite de votre « vraie vie ».
Personne ne sait ce qu’il est capable de faire, tant qu’il n’a pas essayé. (Publius Syrus)
Je vous rappelle les différentes possibilités d’échanger directement avec moi
- Skype : fd969a171446b813
- WhatsApp : +(33) 660 110 303
Surtout, gardez bien ceci en mémoire :
Si vous avez un doute, c’est qu’il n’y a pas de doute… il vous faut fuir
Votre enrichissement ne mérite pas de vous empêcher de dormir
Les 7 piliers de la sagesse patrimoniale :
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
Si je ne comprends pas, je ne fais pas
La confiance n’exclut pas le contrôle
À qui est confié mon argent ?
Où et comment est-il géré ?
Quels sont les risques ?
Comment en sortir ?
Introduction – Le mot d’Hubert
Hubert BOELTZ
Coach en sérénité patrimoniale, enseignant et blogueur
Depuis plus de vingt-cinq années, j’ai l’immense bonheur de pouvoir partager mon temps entre mes activités de conseil puis de coach en sérénité patrimoniale, de conférencier et de formateur en entreprise.
Animé par une irrépressible envie de transmettre, j’enseigne aussi dans plusieurs écoles de commerce parisiennes.
C’est avec un très grand plaisir que je mets à votre disposition, mon temps, mes connaissances et toute mon expérience, dans ce document que j’ai rédigé avec beaucoup d’amour, spécialement à votre intention.
Ce rendez-vous mensuel, partie intégrante du service de Coaching Premium d’Hubert, me permet d’approfondir des sujets géo politico économiques qui soit, ont été abordés succinctement dans différents billets du blog, soit sont totalement inédits et réalisés spécialement à votre intention.
Mon objectif est d’apprendre à comprendre, avec vous, les évolutions de notre monde, puisque celles-ci vont avoir des conséquences directes sur nos richesses personnelles dans le présent et surtout, dans l’avenir.
Afin d’enrichir nos réflexions et ainsi élargir le champ des possibles voire des probables et donc prévisibles, je vous propose mes analyses, issues d’une pluralité de sources d’information pour vous aider à « faire le tri ». En effet nous sommes submergés d’une continuelle masse d’informations parmi lesquelles de nombreuses « fausses nouvelles » venant principalement des pouvoirs économico- politiques en place, servilement relayés par « leurs grands merdias ». Le fait de citer divers auteurs, souvent politiquement incorrects, voire régulièrement controversés, ne signifie pas pour autant que j’approuve tout ou partie de la vision qu’ils développent.
Les analyses et positions que j’exprime dans ces rendez-vous mensuels sont l’expression de « ma vérité » du moment. C’est pourquoi je vous donne accès à mes sources, vous permettant ainsi d’avoir des appréciations, éventuellement différentes des miennes et ainsi construire VOTRE vérité, la seule qui vaille à mes yeux. Plus largement informés, vous allez prendre conscience d’autres « réalités » et ainsi être en mesure de tirer le meilleur des évènements.
En cette période ou nos repères disparaissent et l’avenir est incertain, « le bien » ou « le mal » n’ont pas de signification en tant que telle. L’heure n’est plus aux polémiques, mais à l’action, car le temps est compté. Nous allons ensemble, comprendre et donc pouvoir anticiper l’évolution des « règles du jeu » qui nous sont soigneusement cachées par ceux qui nous dirigent.
Il est indispensable de remettre en question nos certitudes « d’avant » et surtout nous construire ou re construire sur le plan spirituel pour faire émerger l’être que nous sommes vraiment. Nous aurons alors le bonheur de donner un réel sens à notre vie et serons en mesure d’aider ceux qui veulent progresser dans ce sens. Il nous appartient d’imaginer et de construire « le monde de demain » sur les plans humains et matériels et surtout d’agir pour notre bien et celui de tous.
Pour franchir sereinement et efficacement le passage « compliqué » qui nous attend, la seule compréhension ne suffit pas. Il faut aussi développer nos valeurs humaines fondamentales que sont la spiritualité, l’altruisme et l’amour.
Afin de prendre des décisions éclairées concernant le moyen et long terme pour ce qui est de notre patrimoine, tout notre patrimoine, ce document s’articule en trois parties :
- Dans la première, nous réalisons l’analyse géo économico politique d’un évènement d’actualité, afin de comprendre ou nous en sommes de «l’histoire ». Fort de cette analyse construite sur des faits triés, documentés et recoupés, il nous est alors possible d’anticiper afin de ne plus subir, sans rien comprendre aux « règles du jeu ». Cette partie se termine par une suggestion d’actions pratiques à entreprendre, pour tirer parti de cette meilleure compréhension des évènements.
- Dans la deuxième partie, nous procédons ensemble au « décrassage » de nos cerveaux, quelque peu désorientés par l’avalanche des informations de toutes sortes qu’ils subissent continuellement. Pour ce faire, je vous propose d’aborder différentes méthodes d’élévation spirituelle. Elles sont parfois agrémentées d’exercices pratiques, certes facultatifs, mais formateurs. Pour ceux qui désirent aller plus loin dans l’approfondissement d’une technique abordée, chaque sujet se termine par une bibliographie non exhaustive, mais suffisante.
- Dans la troisième partie, je traite chaque mois d’un sujet ou d’une technique patrimoniale dont la connaissance vous permet d’être « à armes égales» avec des « conseillers mercenaires » qu’ils appartiennent à des réseaux de banque, d’assurances ou bien « indépendants ». Mieux, le « mode d’emploi pratique » de cette technique est expliqué simplement pour une mise en pratique aisée.
Je découvre le dessous des cartes
Apprendre à comprendre
Antonio Gramsci a décrit l’interrègne comme un temps « où l’ancien est en train de mourir et où le nouveau ne peut naître… dans cet interrègne, une grande variété de symptômes morbides se manifestent ». Dans de telles périodes, « la nouveauté » est perçue comme folle, mauvaise et dangereuse à contempler.
Prenons en exemple un fait récent et voyons ensemble comment nous pouvons « sortir de la pensée unique », faire une analyse « construite » et en tirer des conséquences.
Les faits :
Andréa KOTARAC, 30 ans, conseiller régional du parti la France insoumise (LFI), d’Auvergne-Rhône-Alpes, considéré par Jean-Luc Mélenchon comme « un des principaux cadres à venir de LFI », annonce en direct sur la chaine d’information continue BFM TV, sa décision de quitter son parti, et lance un appel à voter pour la liste du rassemblement national, lors des élections européennes de la fin du mois.
Ses motivations sont « intéressantes » à retenir. Après avoir « adhéré à LFI et à Jean-Luc Mélenchon la moitié de sa vie », il adresse des louanges à son chef de parti pour « avoir en 2017, eu le génie de réunir le peuple face à l’oligarchie ». Mais, après avoir constaté « qu’on ne souhaite plus défendre les intérêts du peuple, mais ceux de la gauche, en vue des municipales, en vue des régionales… j’ai décidé de quitter la France insoumise… La pensée mélenchoniste à laquelle j’ai adhéré : la France indépendante, une république ferme face au communautarisme, un combat social fort, aujourd’hui je pense, est minoritaire au sein de la France insoumise et même ultra minoritaire au sein de la gauche […] lorsque j’ai parlé de souverainisme, on m’a expliqué qu’il ne fallait surtout pas en parler, notamment des députés nationaux […] Emmanuel Macron a catalysé la colère des Français… j’appelle à voter pour la seule liste finalement souverainiste qui met en avant l’indépendance de la France et qui est la mieux à même de faire barrage à Emmanuel Macron ?… cette liste, c’est la liste de Monsieur Bardella ».
Nous pouvons constater que lors de cet entretien, la journaliste Ruth Elkrief ne laisse pas le temps à son invité pour qu’il développe son argumentation politique afin d’éclairer les auditeurs. Elle résume ainsi la décision de son invité : « vous passez de la France insoumise au rassemblement national ».
Le traitement de cette information : déchainement « merdiatique » :
- «Kotarac est le nom d’une boule puante», réagit Mélenchon dans le Parisien.
- Selon Paul Vannier, orateur national de LFI, il « a perdu sa boussole manifestement » et « a cru à cette fable du duel entre LaREM et le RN » sur BFM TV.
- Avant de trahir, l’élu régional avait plongé les « insoumis » dans l’embarras en se rendant à un forum pro-Poutine à Yalta, dans le Nouvel Obs.
- Européennes : Andréa Kotarac fait un “choix honnête et cohérent” pour Nicolas Bay pour RTL.fr.
- Andrea Kotarac de la France insoumise à un forum russe avec l’extrême droite pour agauche.org.
- Tremblement de terre à LFI pour Boulevard Voltaire.
- Andréa Kotarac étrille LFI et appelle à voter RN aux européennes pour le Huffingtonpost
Recherche personnelle :
Désirant en savoir plus sur « le gars Andréa », je consulte « la bible de l’Internaute »… Celle à laquelle il faut se fier de moins en moins… « Chasse aux fausses nouvelles » oblige, j’ai nommé, Wikipédia. Voici la réponse à mon interrogation faite le 15 mai à 22 heures 30 « Désolé, cette page a été récemment supprimée (dans les dernières 24 heures). » Voyez vous-même : https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9a_Kotarac
Analyse se voulant objective :
Pour construire notre opinion sur le geste politique d’Andréa Kotarac, je vous propose deux réactions :
- Celles de 2 de ses amis politiques LFI rapportés par LCI :
- Elliott Aubin, élu LFI dans le 1er arrondissement de Lyon et “ami” de longue date du conseiller Kotarac, s’est dit “abasourdi” et “sidéré” par la nouvelle, en évoquant sur Twitter “une cynique trahison politique à quelques jours d’un scrutin”. “Incompréhension, trahison. Condamnation absolue. On ne combat pas Macron avec le RN. On combat les deux quoi qu’il en soit“, a tweeté de son côté Benoît Schneckenburger, candidat en 12e position sur la liste de LFI pour les élections européennes.
- Celle de l’intéressé, sur Tweeter, suite à ses déclarations à BFM :
Quels sont les faits constatés :
Un militant de longue date à gauche, encarté à LFI constate une « dérive » de la gauche en général et aussi de son parti.
Cela l’amène à ne plus vouloir cautionner ce qu’il constate de l’évolution de « sa gauche ».
Il prend la décision de quitter son parti « en douceur » ne prononçant que louanges à son chef de parti.
Dans son combat politique, il cible La république en marche (LRem) et le président Macron.
Il prend conscience que son parti et au-delà toute la gauche ne peuvent pas « stopper » la politique présidentielle représentée dans l’élection européenne, par la liste de Nathalie Loiseau.
Jaugeant la capacité des différents partis en course, il considère que c’est le rassemblement national (RN) qui est le seul en capacité de devancer la liste LRem.
Il se rapproche du RN dans l’objectif de « battre Macron » tout en précisant qu’il s’agit « d’une alliance de circonstance » et appelle à voter pour la liste de ce parti afin de battre son ennemi politique : Macron.
Sa démarche est politiquement courageuse et intellectuellement honnête, ne trouvez-vous pas ?
Je me permets de vous rappeler la désormais célèbre déclaration de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche et de l’Industrie de François Mitterrand, juste avant de démissionner : « Un ministre, ça démissionne ou ça ferme sa gueule ».
Force est de constater que « pépère Andréa », bien qu’il ne soit pas ministre, semble faire preuve d’une certaine cohérence politique et a « l’honnêteté » d’en tirer les conséquences pour sa carrière politique, contrairement à son désormais ex-chef de parti et au moins deux de ses ex-amis politiques.
Voilà pour mon analyse. La partagez-vous ? Il sera maintenant « intéressant » de suivre les futures actions politiques du « petit Andréa », pour vérifier que cette « première impression » est bien la bonne.
L’actualité géo économico politique
C’est peu dire que les USA vont bien… selon les grands merdias. Je vous livre ici d’autres commentaires pour le moins contradictoires, afin d’alimenter vos réflexions sur le sujet.
L’américain Michael SNYDER relève ici pas moins de 19 « faits alarmants » relatifs à l’état de l’économie de son pays.
Jean-Luc BASLÉ, ancien directeur de Citigroup New York, professeur associé aux écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan dans cet intéressant billet pose la question … à 100 000 dollars : « l’empire américain est-il sur son déclin ? ». L’auteur considère que deux évènements de l’histoire de ce pays marquent les phases de son déclin.
- La décision du président NIXON, le 15 août 1971, de mettre fin à l’indexation du dollar sur l’or, prémices du déclin.
- La disparition de l’Union soviétique le 21 décembre 1991, qui coïncide avec l’apogée de « l’empire » et donc le début du déclin.
Autre édifiant billet de Chris HAMILTON traduit par l’excellent Saker francophone dans lequel l’auteur détaille l’insolvabilité américaine et la réaction des gouvernants d’imprimer de l’argent pour artificiellement gonfler le système financier, afin de repousser cette réalité. La démonstration est implacable, sur la base des données du Trésor américain, du bureau de recrutement pour ce qui est de la démographie (donnée très peu trop peu prise en compte par nos « Z’élites ») et de l’administration de l’information sur l’énergie (EIA). Encore plus révélateur, le fait que les bons du trésor américain (T Bonds) qui représentent la dette du pays… sont achetés par « d’autres investisseurs » qui sont TOTA LE MENT non identifiables dans les documents officiels !!!
Méditons ensemble, chers abonnés au CPH, la conclusion de cette démonstration : « Idéalement, une nation mûre et sophistiquée devrait s’arrêter et reconsidérer ses priorités dès maintenant, déterminer comment procéder à une faillite en bon ordre, partager le fardeau et recommencer à zéro. Malheureusement, nous semblons plus intéressés par les boucs émissaires, les guerres commerciales, les murs et les appels au socialisme. Ça pourrait mal se passer ».
Comme vous pouvez le constater à la lecture de ces sources alternatives d’information, il me semble pour le moins prudent de ne pas exposer vos patrimoines aux valeurs américaines. Il est navrant de constater que nous sommes toujours sollicités par de « bons conseillers » afin d’investir, par exemple, dans de l’immobilier à Détroit ou bien à Miami !!!
Pour compléter ce tour d’horizon de « faits contrariens » relatifs à « la santé » des USA, je vous invite à lire ou relire les billets que j’ai consacrés au déclin américain et notamment la première partie de mon billet du 23 mars dernier que j’ai consacré au délabrement économique et social des États-Unis d’Amérique..
Une dernière… pour la route. Regardez cette vidéo tournée dans le comté d’orange en Californie, où des sans-abris s’entassent le long d’une piste cyclable. Les campements ne cessent de croître.
Sujet récurent : « les gilets jaunes »
Côté gilets jaunes, il s’en est passé des évènements depuis notre premier « rendez-vous mensuel » d’avril dernier. Mon objectif dans cette rubrique, est de vous apporter le recul nécessaire pour bien saisir l’importance historique de ce mouvement, quoi qu’en pense le plus grand nombre de nos concitoyens, désinformés qu’ils sont.
C’est pourquoi, après avoir lu bôôôôcoup d’articles de presse et visionné énôôôôrmément de vidéos sur le sujet, je vous propose des sources d’informations différentes que les merdias Z’offficiels. J’ai fait le choix des « rapports de situation sur le mouvement Gilet jaune » réalisés par l’équipe du Saker francophone, en ce qu’ils représentent à mes yeux, la synthèse la plus journalistiquement et intellectuellement honnête :
- Rapport de situation sur le mouvement Gilets jaune. Acte XXIV
- Rapport de situation sur le mouvement Gilet jaune. 1er mai et acte xxv
- Rapport de situation sur le mouvement Gilet jaune. Acte XXVI
Pour toujours aller vers plus d’informations « équilibrées », je vous propose ce billet de Médiapart titré « Acte 25 : La police écartée. Gendarmerie et GJ marchent côte à côte avec respect ».
Il me semble tellement plus instructif de prendre connaissance de la vision que portent les étrangers à ce mouvement hors du commun. C’est pourquoi je vous invite à lire cette très intéressante analyse faite par nos amis suisses, concernant les gilets jaunes.
Morceaux choisis pour vous donner l’envie de tout lire :
- « Le mouvement des Gilets jaunes en France a nourri pas mal de commentaires en Suisse. En effet, comment rester indifférent, d’autant que sous certains aspects ce mouvement renvoie à des problèmes identiques dans notre pays, problèmes qui sont générés par ces mêmes partis politiques qui défendent les principes économiques de l’UE et qui n’ont plus guère d’idées de ce qui se passe dans le peuple ».
- « L’Union européenne c’est deux mondes bien distincts qui se côtoient, mais ne se mélangent pas. D’un côté un vaste peuple disparate à qui l’on raconte l’amitié et la paix, de l’autre une administration politico-économique pour qui le principe des 4 libertés représente un grand échiquier sur lequel on peut déplacer sans entraves les facteurs de production du travail (les salariés) et du capital (les investissements) pour les mettre en concurrence et faire baisser les coûts et augmenter les marges ».
- « Quel rapport avec les Gilets jaunes ? Vous avez déjà quasiment compris la substance de ce que l’on cherche à dire. Le rapport avec la Suisse est quant à lui parfaitement illustré par l’étonnement dont a fait part l’économiste en chef de la Tribune de Genève, affidé du PLR, antipopuliste notoire, pro UE, voyant une inanité dans la révolte française des Gilets jaunes du fait qu’à peine 14 % des Français vivent sous le seuil de pauvreté, à vrai dire l’illustration même de l’abîme qui existe entre le théorique et la vie concrète et réelle des gens ».
- « Les Gilets jaunes montrent qu’une brèche est potentiellement en train de s’ouvrir. Les souverainistes suisses devraient s’en saisir et montrer que non il n’y a pas que deux seuls modèles de réponses économiques, celui des socialistes ou celui des libéraux-radicaux, mais qu’il existe des pistes sérieuses pour améliorer le revenu disponible des citoyens en dehors des préceptes socialistes ou PLR qui nous sont imposés aujourd’hui ».
- « Le modèle français de Macron compte tout autant d’incertitudes avec son plan initial de réduction drastique des impôts, couplé à une réduction simultanée et tout aussi drastique des dépenses publiques, dans le but ici aussi de stimuler, parait-il la croissance, et qui on le voit n’a abouti qu’à une crise sociale majeure ».
- « La révolte des Gilets jaunes en France, mais aussi la révolte électorale qui a surgi en Italie, donne des indications précieuses à la Suisse. Ces révoltes montrent qu’après dix-sept ans d’Union monétaire avec un euro qui devait leur apporter monts et merveilles et améliorer les conditions de vie de tous, il y a loin, très loin de la coupe aux lèvres, et c’est le moins qu’on puisse dire, rien ne montre une stabilité et un équilibre assuré pour ces deux pays fondateurs de l’UE. ».
Analyses et anticipations
Pour ce qui est de la décomposition des partis politique, de gauche comme de droite, elle est « en marche » et je crois que nous sommes loin d’avoir tout vu. Le fond du fond n’est pas encore atteint et les élections de la fin du mois pourraient bien « en rajouter une couche ».
Pour ce qui est du parti présidentiel, de premiers craquements se font jour et il va être intéressant de voir le résultat des prochaines élections de nos députés européens. En effet, ce scrutin amènera certainement des parlementaires à « sauver leur peau » soit en quittant le parti présidentiel, soit au contraire, en le ralliant.
En ce qui concerne le déclin des États-Unis d’Amérique, il ne peut que continuer. Plus ou moins rapidement selon que les néocons réussiront à déclencher ou pas, « une guerre dure » avec l’Iran. Je ne crois actuellement pas à ce scénario.
Je pense que l’effet gilets jaune va « sortir des radars » des grands merdias du fait que, pour l’instant, la stratégie gouvernementale de terreur (policière et judiciaire) en a « fait trembler » plus d’un. À mon sens, il ne faut pas oublier que la poursuite du délabrement de notre tissu économique et social, rapide ou pas, en fonction là encore, du résultat des élections européennes de la fin du mois, peut relancer cette « fronde ».
Les mécontentements sont nombreux dans le pays, mais pas « suffisamment pénalisants » pour donner lieu à la remise en cause du système, comme l’ont fait les gilets jaunes. Une majorité d’entre nous estime qu’elle a plus à gagner en continuant de supporter le système plutôt que le remettre en cause.
Cela étant, je suis convaincu qu’il faudra peu de choses pour que ce « fragile équilibre » ne se rompe brutalement. Quand l’exaspération prendra le dessus sur la peur de « l’inconnu politique », le soulèvement sera inéluctable.
D’ici là, je n’ai aucun doute sur le fait que le pouvoir en place agitera pour l’élection de cette fin de mois et encore après, son argument préféré « Je suis le seul en capacité de vous protéger du chaos ».
Et mes sous dans tout ça ?
Comme c’était prévisible, le grand débat national n’a pas apporté de réponses satisfaisantes aux principales questions que se posent les Français. La stratégie présidentielle est « de gagner » les Européennes. Son équipe, n’est-elle pas « prête à mentir » pour le protéger et le faire réussir ?
Je reste toujours aussi prudent en matière d’investissement en attendant les résultats du scrutin de cette fin de mois. Il faut parfois « ne rien faire » pour être prêt à saisir de futures opportunités et c’est le cas maintenant.
Je m’éveille à qui je suis vraiment
Introduction
Le bonheur. Qui ne souhaite pas l’acquérir et le conserver ? Tellement de personnes courent après lui, le plus souvent sans le rattraper. Il est étudié à l’université de Yale. Son origine hormonale est « traquée » par les scientifiques. Le dictionnaire « Larousse » nous dit de lui que c’est « un état de complète satisfaction ». Le « Dicophilo » nous apprend que c’est « un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité » puis nous précise qu’étymologiquement, « le bonheur ne dépend pas de l’homme », triste nouvelle. ☹ ☹ ☹
Depuis que j’ai eu la possibilité de poursuivre une partie de mes activités professionnelles dans ma très chère Andalousie, beaucoup de mes clients m’ont fait remarquer que j’étais « plus efficace ». Mon épouse me dit souvent que je suis plus apaisé, plus serein. Serait-ce grâce à l’omniprésence du soleil de la Costa del Sol ? Il y est probablement pour quelque chose, mais je reste convaincu que la principale raison de mon « bonheur retrouvé » est autre part. Il est d’enfin tenir fermement et dans la durée, une « bonne résolution ». Vous savez, celle que l’on prend traditionnellement en début d’année, ou pour ce qui m’a concerné… lors du changement de mon principal lieu de vie.
Cette résolution salvatrice, quelle était-elle ? Tout simplement le fait de pratiquer régulièrement une partie des techniques de « bien être » et de développement spirituel que je lisais depuis longtemps, sans jamais prendre le temps de les mettre sérieusement en pratique. Constatant le bien que cela fait, autant à moi qu’à mon entourage, il m’a paru évident que je devais partager cet état de vie si agréable. C’est une des, si ce n’est pas LA, principale raison, qui m’a amené à proposer ce service de Coaching Premium d’Hubert (CPH).
Bien évidemment, les différents sujets et auteurs dont j’exposerais les travaux dans cette rubrique le seront uniquement parce que j’ai constaté principalement les effets bénéfiques de ceux-ci. Il ne saurait s’agir d’une quelconque publicité pour qui que ce soit, mais juste de vous aider à « d’élargir le champ des bienfaits ».
Simplement le témoignage que, pour ce qui me concerne, « ça marche » … ou parfois pas. Dans cette rubrique, je vous relaterais donc aussi des techniques qui, pour moi, sont restées sans effets bénéfiques immédiatement perceptibles, mais qui pourront VOUS procurer de réels bienfaits.
Le sujet du mois
Le sujet que nous allons voir ensemble ce mois-ci nous emmène dans l’ancienne Amérique du Sud. Comme vous le savez, nous n’utilisons que très peu des pouvoirs de notre pensée. Pourtant c’est elle qui est à l’origine de toutes nos réalisations.
Parmi les anciennes civilisations, celles de l’Amérique précolombienne dont les Toltèques font partie, ont rayonné par leur sagesse entre le VII et le Xe siècle de notre ère. Parvenus jusqu’à nous, certains principes de vie issus des coutumes de ce peuple peuvent grandement nous aider à acquérir et développer une réelle sérénité.
Don Miguel Angel RUIZ est né en 1952 au Mexique, d’une mère guérisseuse et d’un père chaman toltèque, lui-même fils de chaman. C’est donc peu dire que « Miguelito » a baigné dans une ambiance ouverte à la sagesse et aux pouvoirs « surnaturels » de ses ancêtres toltèques. Alors qu’il poursuit des études de médecine pour devenir chirurgien, à la suite d’un « banal » accident de voiture qui le plonge dans le coma, il « sort de son corps ». Cette expérience est le tournant de sa vie et il consacre alors son temps à l’étude et à l’enseignement de la sagesse ancestrale des Toltèques. Il « retrouve » l’héritage de la philosophie de ses ancêtres sous la forme de quatre « accords » qui leur permettait une vie libre.
En 1997, la publication de son livre « Les quatre accords toltèques – La voie de la liberté personnelle » le propulse en tête des ventes de livres avec plus de 4 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Cet ouvrage est traduit dans 37 langues.
Ce n’est pas ce succès qui fait changer Miguel de philosophie de vie. Lors d’un passage à Paris, dans le cadre de sa tournée de conférences en France, il déclare : « Les choses se passent comme elles se passent, je ne recherche ni la célébrité ni l’argent. Je ne cherche rien : je suis, tout simplement ».
Voici ces quatre fameux « accords » :
- Que ta parole soit impeccable.
- Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle.
- Ne fais pas de suppositions.
- Fais toujours de ton mieux.
Pour ce qui est du premier accord : Que ta parole soit impeccable
Nous savons tous le pouvoir des mots, surtout lorsqu’au cours d’une dispute nous en regrettons certains « Je n’ai pas voulu dire ça » … Mais c’est alors trop tard. Les mots sont dits et ils ont fait du mal !!!
Ce premier accord nous incite justement à « réfléchir » avant de parler. À bien peser les mots que l’on va employer, car chacun d’eux à une énergie propre, positive ou négative. Ce premier principe toltèque est le parfait résumé d’une phrase bien connue « Il faut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler ». Pour les Toltèques, en cinq mots, tout est dit.
Ce principe nous amène à choisir, dans le silence de notre cœur, le minimum de mots que nous allons prononcer pour exprimer notre pensée. RA LEN TIR… Il nous faut canaliser cet incessant « bouillonnement intérieur » et prendre le temps qu’il convient pour formuler JUS TE MENT ce que nous avons à dire. La règle à s’efforcer d’atteindre ? : ni trop, ni trop vite.
Passons maintenant au deuxième : Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle
Notre vie n’appartient qu’à nous et elle n’est QUE ce que nous désirons qu’elle soit. Les « autres » n’ont pas à la modifier à leur gré. Hélas, c’est ce que nous acceptons lorsque nous laissons, entre autres « le monde politique » décider à notre place pour NOTRE vie !!! Cet accord toltèque nous incite à prendre conscience que les paroles et les actes de l’autre, des autres, ne nous concernent pas en propre. Cela vous interpelle ? Pourtant, vous acceptez l’assertion selon laquelle « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ».
En intégrant bien ce deuxième accord, nous comprenons que les paroles et actions de l’autre ne sont que les projections de SA réalité, pas de la nôtre. Que nous soyons loués ou critiqués… Ce n’est que la vision que L’AUTRE se fait de nous. Ce n’est pas nous. Le culte du « moi je » nous amène à penser que tout ce qui arrive autour de nous est la conséquence de notre attitude alors qu’il n’en est rien.
Nous en arrivons au troisième accord : Ne fais pas de suppositions
Combien de fois nous est-il arrivé de nous faire « un sang d’encre » ou bien « tout un cinéma » sur une chose qui était « susceptible » d’arriver et qui ne s’est finalement pas produite ? Que d’énergie perdue à échafauder une multitude de scénarios tous aussi improbables les uns que les autres. De toute évidence, ce qui devra se faire se fera, alors « pourquoi s’en faire » ? … comme le chantait en son temps Maurice CHEVALIER ?
Comme le disent si justement les Arabes « Inchallah ». Sauf si l’on est chercheur professionnel ou bien sollicité pour « trouver une solution à un problème », il est parfaitement inutile de passer du temps à imaginer diverses probabilités hypothétiques, voire totalement irréalistes. Mieux vaut passer ce temps à vivre pleinement l’instant présent, le seul qui est réel.
Terminons avec le quatrième accord toltèque : Fais toujours de ton mieux
Vous en conviendrez avec moi, il est très courant, lorsque nous confions un travail à faire, que la personne chargée de l’exécuter, pour nous rassurer sans doute, nous dit fièrement « ne vous inquiétez pas, je ferais le maximum ». Dans ce cas, j’ai l’habitude de répondre à l’intéressé : « Ne faites pas le maximum, faites simplement ce qu’il faut ». Faire le maximum est inutile, car au-delà de « ce qu’il faut » c’est une dépense superflue. De plus être toujours « au maximum » est épuisant.
Ce que nous dit le quatrième accord, c’est qu’il est beaucoup plus efficace et nettement moins épuisant, de faire « de son mieux ». De plus c’est grandement valorisant. Une fois encore, le choix des mots est primordial. Faire le maximum de quoi ? Nous sommes là dans une totale imprécision sur la nature de notre engagement, alors que faire de son mieux indique une totale et sincère implication à la réalisation du travail confié.
Nous allons maintenant voir ensemble comment utiliser « au mieux » ces quatre « phrases magiques ».
Exercices pratiques
Il est profitable de consacrer une semaine à l’étude et à la compréhension profonde de chacun des quatre principes toltèques. C’est le temps nécessaire pour commencer à percevoir tous les effets positifs que chacun d’eux peut nous procurer.
Une fois que vous aurez bien assimilé le sens de chaque mot de chacun de ces « accords », vous pourrez les prononcer en intégralité autant de foi que vous voudrez dans la journée et à n’importe quelle heure. L’important réside dans le fait de se concentrer sur chaque mot de chaque phrase et de ressentir leur force intrinsèque.
Répétez ces quatre « phrases magiques » à haute voix ou intérieurement, comme je vous l’ai recommandé à propos de la méthode monosyllabique exposée dans notre rendez-vous mensuel du mois dernier. Chaque jour, avant de vous lever et avant de vous endormir, consacrez un peu de temps à ces quatre accords en y accordant toute l’attention nécessaire. Vous observerez alors un « curieux » phénomène. Au bout de quelque temps, à chaque fois que vous prononcez ces quatre phrases, vous prendrez conscience que ce ne sont pas elles qui changent, mais VOUS qui vous libérez du conditionnement collectif qui nous est infligé par « le rythme de fou » de notre monde actuel.
Et si, une fois que vous aurez bien intégré le sens profond de ces « phrases magiques », vous les prononciez à la méthode mono syllabique abordée dans notre rendez-vous du mois dernier ? Je suis enclin à penser que vous tirerez ainsi encore plus de bienfaits en matière de « déconnection » du monde artificiel et d’illusion dans lequel nous évoluons. Notez vos progrès et rendez-vous dans un mois pour apprécier les changements positifs que l’application conjointe de ces deux « clés du bonheur » vous aura déjà apportés.
Pour aller plus loin
Don Miguel a écrit et co-écrit beaucoup d’autres ouvrages que vous pouvez trouver ici.
En 2010, Miguel co-écrit avec son fils Jose, un autre ouvrage : « Le cinquième accord toltèque ». Ce livre reprend, en les approfondissant, les quatre précédents et en ajoute un cinquième : « Sois sceptique, mais apprends à écouter ». Ce livre est l’occasion pour les deux auteurs, de développer la notion du rêve.
Je fais la connaissance de Fortuna
Qui est Fortuna
Fortuna dans la mythologie romaine est la personnification de la chance et du hasard. Déesse de la bonne fortune, surnommée « celle qui fait tourner l’année », elle est associée à la roue de fortune et au zodiaque.
Ni bonne ni mauvaise, elle est indifférente au sort des mortels, elle est la divinité du destin. Elle peut accorder et reprendre ses faveurs sans raison apparente. Elle représente surtout l’imprévu et l’inespéré de notre existence.
Introduction
Chaque mois, nous allons progresser ensemble dans la connaissance des choses du patrimoine. Chacun des sujets sera traité de façon pratique. Ceux-ci sont toujours abordés selon le même schéma :
- Un rappel de l’environnement et/ou du cadre règlementaire qui régit une technique ou un produit.
- Pourquoi il est judicieux mettre en œuvre cette technique ou utiliser ce type de produit,
- Comment, pratiquement, l’utiliser et/ou le mettre en œuvre.
Rappel :
Les avis et commentaires formulés dans ce document ne sauraient en aucun cas être assimilés à des conseils ou des recommandations d’investissement, au sens de la règlementation et notamment, du règlement général de l’AMF ainsi que du règlement de l’Union européenne n° 596/2014 du 16 avril 2014.
Le sujet du mois
Ce mois-ci, nous allons aborder ensemble, un sujet dont l’importance est trop souvent négligée. Celui de l’assurance d’un prêt immobilier. Que ce soit pour l’acquisition d’un bien immobilier de jouissance (résidence principale, ou secondaire) ou d’un bien immobilier de rapport, le recours à l’emprunt est le plus souvent nécessaire. Le banquier prêteur va systématiquement conditionner l’accord de ce financement à la souscription d’assurances couvrant le ou les emprunteurs.
Lors de l’octroi d’un prêt relatif à l’acquisition d’un bien immobilier, le banquier va prendre une garantie sur la personne de l’emprunteur. Celle-ci est appelée juridiquement une sûreté. Elle permet au prêteur de limiter le risque de non-remboursement du prêt accordé. À ce titre, elle est donc d’une extrême importance pour la banque.
En matière d’assurances de prêts immobiliers, les risques assurés sont de plusieurs natures :
- Décès,
- Invalidité,
- Incapacité de travail,
- Chômage.
Le prêteur va donc exiger de l’emprunteur, la couverture de ces risques, qui sera « assurée » par une société d’assurance. Celle-ci est le plus souvent « conseillée » par le banquier, car faisant partie du même groupe financier, mais la règlementation actuellement en vigueur permet à l’emprunteur, sous certaines conditions, de faire appel à une société d’assurance de son choix, celle-ci étant alors totalement indépendante de l’établissement prêteur.
L’assurance d’un prêt immobilier
Pour bien comprendre la logique des sociétés d’assurances, qu’elles soient filiales du prêteur ou indépendantes, il faut aborder les bases fondamentales de l’assurance. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’entreprendre une formation diplômante en matière de droit des assurances, mais de bien comprendre la « logique assurantielle ».
Le modèle économique de l’assureur est aussi simple que basique : encaisser plus de primes que payer de sinistres. C’est ce que les sociétés d’assurance appellent le ratio de sinistre sur prime (S/P).
Ce n’est pas choquant en soi, mais cela emporte des conséquences pour l’assuré, en application du principe des vases communicants. Quand l’assureur « gagne », autrement dit, ne rembourse pas un sinistre, l’assuré « perds », autrement dit, n’est pas indemnisé.
Schématiquement en interne, une société d’assurance, c’est :
– Un « bataillon » d’actuaires, autrement dit, des personnes utilisant des techniques mathématiques (statistiques, économétrie, probabilités…) leur permettant de quantifier le degré de survenance d’un risque et de tarifer le plus justement son coût.
- Un « bataillon » de juristes qui rédigent les contrats (conditions générales, particulières…) de manière telle que l’assuré, à la lecture, quand celle-ci est faite (ce qui est, hélas, loin d’être toujours le cas), va se croire couvert alors qu’il ne le sera pas.
De manière globale, le bon développement d’une société d’assurance, repose sur un savant dosage entre payer le moins souvent possible…. Mais suffisamment de fois pour donner l’image d’un « bon payeur ».
Un assureur ne « couvre » qu’un « non-risque », sinon il « n’assure pas » le risque qu’il a identifié comme n’étant pas rentable économiquement pour lui.
Son modèle économique est aussi simple que logique : il doit encaisser plus de primes que payer de sinistre.
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Parmi les risques assurés, nous écarterons tout de suite la garantie chômage du fait qu’elle est maintenant très peu utilisée pour la raison évoquée dans l’encadré ci-dessus : La survenance du risque est tellement avérée que, soit la prime est très élevée et dans ce cas, dissuasive pour l’emprunteur, soit l’assureur ne couvre pas ce risque.
Examinons maintenant avec beaucoup d’attention, la définition des autres risques « assurables » :
Le risque de décès
C’est la garantie de base proposée systématiquement. Compte tenu du travail des actuaires (comme expliqué ci-avant), ce risque ne coûte pas cher à l’assureur. De plus, toutes les sociétés d’assurances ont la même définition du décès 😊 😊 😊. Ne riez pas, vous allez voir par la suite l’importance de la définition du risque assuré.
Le risque d’invalidité
On trouve sur le marché, des contrats dans lesquels l’invalidité a une appellation et une définition différente selon les sociétés d’assurance. Ainsi, IAD signifie « invalidité absolue et définitive ». IPA signifie, « invalidité permanente et absolue » alors qu’IPT signifie « invalidité permanente totale » et qu’IPP signifie « invalidité permanente partielle ». Être averti du fait que les critères d’invalidité partielle ou totale soient appréciés différemment d’une société d’assurance à l’autre est fondamental.
Les termes IAD, IPA, IPT, IPP, ont des périmètres différents. Je vous avais dit de ne pas rire en matière de définitions des risques retenues par les sociétés d’assurances.
Dans la majorité des contrats récents, le risque d’invalidité a la même appellation et la même définition. Ce risque est aujourd’hui dénommé « Perte totale et irréversible d’autonomie » (PTIA), retenez cette abréviation qui est la plus usitée.
En allant plus avant dans ces définitions de l’invalidité, on constate que ces différentes appellations mentionnent cumulativement, DEUX critères :
- L’impossibilité (totale, irréversible, absolue… selon les contrats) de se livrer a (toute activité professionnelle, une activité quelconque procurant gain ou.. selon les contrats)
ET
- L’obligation d’avoir recours à une tierce personne pour accomplir les actes ordinaires de la vie courante (se vêtir, se laver, se nourrir, se déplacer)
Exprimée de façon plus triviale, mais plus « parlante », la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) signifie : « ne plus pouvoir du tout travailler ET avoir besoin d’une personne pour pousser le fauteuil ».
Voyez ces quelques exemples de définition de la PTIA :
CONTRAT DE LA BANQUE POSTALE réf. 01-10933-15 0601 D
L’Assuré est en état de PTIA toutes causes lorsque les 3 conditions suivantes sont cumulativement remplies :
– La PTIA toutes causes reconnues par l’Assureur, se situe avant son 65e anniversaire ;
– L’invalidité dont il est atteint le place dans l’impossibilité totale et définitive de se livrer à toute occupation ou à toute activité rémunérée ou pouvant lui procurer gain ou profit ;
– L’invalidité le met définitivement dans l’obligation de recourir de façon permanente à l’assistance d’une tierce personne pour accomplir les 4 actes ordinaires de la vie (se déplacer, se nourrir, s’habiller, se laver).
CONTRAT DE CARDIF ASSURANCE-VIE n° 2214
Perte totale et irréversible d’Autonomie (PTIA) : est considéré en état de Perte totale et irréversible d’Autonomie par l’Assureur, l’Assuré reconnu inapte à tout travail à la suite d’une maladie ou d’un accident et définitivement incapable de se livrer à une activité, même de surveillance ou de direction, susceptible de lui procurer salaire, gain ou profit, et devant, en outre, avoir recours à l’assistance d’une tierce personne pour effectuer au moins trois des quatre actes ordinaires de la vie courante (se laver, se vêtir, se nourrir, se déplacer).
CONTRAT PRÉVOIR vie n° PRT 150115
Perte totale et irréversible d’Autonomie (P.T.I.A.) : État qui place l’Assuré dans l’inaptitude totale et irréversible de se livrer à un travail ou à une occupation quelconque, pouvant procurer gain ou profit. De plus, son état doit nécessiter l’assistance d’une tierce personne pour accomplir nécessiter l’assistance d’une tierce personne pour accomplir.
CONTRAT SÉRÉVI EMPRUNTEUR DIGITAL N° 2213
La Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA) : Est atteint de Perte totale et irréversible d’Autonomie l’assuré qui est reconnu par l’assureur comme étant dans l’impossibilité absolue et définitive de se livrer à une occupation ou à un travail quelconque lui procurant gain ou profit, et dont l’état nécessite l’assistance d’une tierce personne pour effectuer tous les actes ordinaires de la vie (faire sa toilette, s’habiller, se nourrir, se déplacer). La Perte totale et irréversible d’Autonomie est appréciée par expertise médicale.
Le risque d’incapacité de travail
C’est la couverture de ce risque qui présente le plus de distorsions selon les différentes sociétés d’assurances, car c’est aussi celui qui leur coûte le plus cher. C’est donc, comme nous venons de le voir, sur la définition de ce risque qu’il faut être le plus attentif.
Jugez vous-même du « parcours du combattant » à accomplir pour comprendre « à quelle sauce vous pouvez être mangé » :
- ITT peut signifier, selon la société d’assurance
- Incapacité Temporaire de Travail
- Incapacité Totale de Travail
- IPT peut signifier, selon la société d’assurance :
- Incapacité Partielle de Travail
- Incapacité Permanente de Travail
- IP signifie « généralement », Incapacité Professionnelle de travail.
Voyez quelques exemples de définition de l’incapacité de travail :
CONTRAT DE LA BANQUE POSTALE RÉF. 01-0933-150601 D
Incapacité Temporaire Totale (ITT) (sauf prêts relais)
Les investisseurs locatifs peuvent renoncer à la garantie ITT lors de la demande d’adhésion au contrat. Cette renonciation est définitive.
L’ITT doit survenir en cours d’assurance, avant la mise à la retraite ou préretraite quelle qu’en soit la cause, et au plus tard avant le 65e anniversaire de l’Assuré.
L’ITT couvre à la fois des situations d’interruption temporaire d’activité et des cas d’invalidité sous réserve qu’ils mettent effectivement l’Assuré dans un état tel que défini ci-dessous.
– Assuré exerçant une activité professionnelle ou à la recherche d’un emploi
À l’issue d’une période d’interruption continue d’activité de 90 jours (délai de franchise), l’Assuré est en état d’ITT lorsqu’il se trouve dans l’impossibilité absolue et reconnue médicalement, à la suite d’une maladie ou d’un Accident, d’exercer SON activité professionnelle, aussi bien à temps plein qu’à temps partiel.
À l’issue d’une période d’indemnisation de 1095 jours au titre d’une même maladie ou d’un même accident, l’Assuré peut être maintenu en état d’ITT tant qu’il se trouve dans l’impossibilité absolue et reconnue médicalement d’exercer TOUTE activité professionnelle, aussi bien à temps plein qu’à temps partiel.
CONTRAT CARDIF ASSURANCE N° 2214
Incapacité temporaire totale de travail (ITT) : est considéré en état d’Incapacité temporaire totale de travail par l’Assureur, l’Assuré qui, à la suite d’une maladie ou d’un accident, se trouve temporairement dans l’impossibilité totale et continue d’exercer, même à temps partiel, son activité professionnelle, et qui n’exerce aucune autre activité ou occupation, même de surveillance ou de direction, susceptible de lui procurer salaire, gain ou profit.
CONTRAT GÉNÉRALI VIE N° 7298
Incapacité temporaire totale (I.T.T.) : En cas d’I.T.T., telle que définie dans la présente notice d’information, l’Assureur règle à l’organisme prêteur le montant des mensualités venant à échéance à compter du 91ème jour continu d’incapacité, dans la limite de la quotité assurée.
Afin d’accélérer les règlements par l’Assureur, les trimestrialités, semestrialités et annuités de remboursement des prêts sont réputées se décomposer en mensualités égales et échelonnées.
Ne sont réglées par l’Assureur que les mensualités entières et dans la limite de la quotité assurée.
Rechutes : toute reprise de travail d’une durée inférieure ou égale à 120 jours donne lieu à une simple suspension du service des prestations et sans application du délai de franchise, dès lors que le nouvel arrêt a les mêmes causes que celui précédemment indemnisé.
Si la rechute est la troisième rechute consécutive, elle est considérée comme une nouvelle incapacité et donne lieu à une nouvelle franchise de 90 jours, avant prise en charge des échéances dans la limite de la quotité assurée. À tout moment, l’Assureur se réserve le droit de demander à l’Assuré de se soumettre à un contrôle médical effectué par un médecin désigné par l’Assureur, afin que soit apprécié l’état d’incapacité.
CONTRAT PRÉVOIR VIE N° PRT 150115
Incapacité Temporaire Totale (I.T.T.) : L’Assuré exerçant de manière effective une activité professionnelle au jour du Sinistre est considéré en Incapacité temporaire totale si à la suite d’un Accident ou d’une Maladie garanti(e), il est temporairement dans l’impossibilité complète et continue d’exercer sa profession.
CONTRAT SÉRÉVI EMPRUNTEUR DIGITAL N° 2213
L’Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT). Est considéré en état d’Incapacité temporaire Totale de travail : l’assuré exerçant une activité professionnelle au jour du sinistre et qui à la suite de maladie ou d’accident garanti par le contrat, se trouve dans l’impossibilité temporaire, totale et absolue, d’exercer sa profession, l’assuré n’exerçant plus d’activité professionnelle au jour du sinistre et qui à la suite de maladie ou d’accident garanti par le contrat se trouve dans l’impossibilité temporaire, totale et absolue d’exercer ses occupations habituelles, notamment les travaux domestiques et la gestion des affaires familiales et personnelles et est temporairement contraint, sur prescription médicale, d’observer un repos complet et continu à son domicile ou en centre médical. L’état d’ITT doit être constaté médicalement.
Vous voyez bien qu’il y a une marge entre les différentes incapacités de travail qui peuvent être « temporaires » ou « partielles » ou bien « totales ».
Généralement :
– Si l’incapacité de travail est partielle, vous êtes couvert si vous ne pouvez plus exercer « votre activité professionnelle ».
– Si l’incapacité de travail est totale, vous n’êtes couvert QUE si vous ne pouvez plus exercer « aucune activité professionnelle »
Le distinguo juridique est de taille, ne trouvez-vous pas ?
Soyez TRÈS vigilants lors des différents rendez-vous avec le « conseiller » de la banque au sujet du prêt.
Ne soyez pas focalisé essentiellement sur la possibilité de baisse des frais de dossier ou quelque autre détail.
Vous DEVEZ demander, dès le premier rendez-vous, les conditions générales de l’assurance du ou des prêts, les lire TRÈS atttttentivement et poser « les bonnes questions ».
Hélas, dans « la vie de tous les jours », trop souvent, sans même vous en rendre compte, vous aurez signé un document dans lequel vous attesterez avoir reçu (ce qui n’est pas systématique, même si c’est illégal) avoir lu et avoir compris ces fameuses conditions générales !!!
Imaginez votre situation :
– Il vous faut continuer à honorer le paiement des mensualités de votre prêt,
– L’incapacité de travail dont vous êtes victime vous prive des revenus prévus pour ce faire,
– Il faut payer « l’avocat qui va bien » (compétents en matière de droit bancaire),
– Il faut « résister » aux avocats de l’assureur (ils ont pour eux, le temps et l’expérience)
Tout ça pour quoi ? Pour que la Cour de cassation vous donne tort ? Pourquoi tort ? Cela est tellement ÉNORME, que vous ne pouvez y croire !!! Et pourtant… Lorsque l’assureur peut produire au juge un document qui atteste que vous avez lu et compris les conditions générales de l’assurance, celui-ci ne peut pas prendre une autre décision, même si votre situation est humainement dramatique, que celle de vous donner tort dans votre demande d’indemnisation par l’assureur.
Avant la signature de quelque document que ce soit, lisez bien les clauses du contrat et plus spécialement la définition des risques garantis, en vous « mettant à la place » de l’assureur qui devra payer le sinistre.
Si vous n’êtes pas certain d’avoir compris toute la portée de ce que vous êtes sur le point de signer, demandez des explications claires et écrites, AVANT de signer.
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Quelques décisions de justice :
Cour de Cassation (1ère chambre civile) du 11 juillet 2001 | défavorable
Attendu que ce moyen ne tend qu’à remettre en cause l’appréciation souveraine, par l’arrêt attaqué (Besançon, 25 novembre 1998), de ce que Mme X… n’était pas dans un état d’incapacité temporaire totale de travail correspondant à la définition qu’en donne le contrat d’assurance ; qu’il ne saurait, dès lors, être accueilli ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi ;
Condamne Mme X… aux dépens
Cour de Cassation (1ère chambre civile) du 7 novembre 2001 | Défavorable
Attendu que les griefs du moyen ne tendent qu’à remettre en cause l’appréciation souveraine, par l’arrêt attaqué (Douai, 29 avril 1999), qui a répondu aux conclusions prétendument omises, de ce que l’état d’incapacité de travail et d’invalidité que présente l’assuré, M. X…, ne correspondait pas aux définitions qu’en donnent les contrats d’assurance ; qu’ils ne sauraient, dès lors, être accueillis ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi
Condamne M. X… aux dépens
Cour de cassation (1ère chambre civile) du 28 novembre 2001 | favorable
- X…, mis à la retraite anticipée pour inaptitude au travail, était dans un état d’incapacité de travail au sens de la police souscrite auprès de la Caisse nationale de prévoyance, de sorte que celle-ci devait sa garantie, est légalement justifié ; que les griefs du moyen doivent être écartés ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi ;
Condamne la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP) aux dépens
Cour de Cassation (2ème chambre civile) du 2 avril 2009 | Défavorable
« que Monsieur X…, qui n’a jamais exercé d’autre profession que celle d’agriculteur depuis l’âge de 14 ans, qui ne dispose d’aucun bagage scolaire ni d’aucune formation et qui était déjà âgé de 57 ans lorsqu’il a été placé en invalidité par la Mutualité Sociale Agricole, pourra difficilement retrouver une activité rémunératrice adaptée à son état de santé » ; qu’en affirmant cependant que Monsieur X… ne remplit pas les conditions de la garantie, au prétexte que « ces difficultés sont dues non pas à l’invalidité dont Monsieur X… est atteint, mais à des facteurs liés au marché de l’emploi, à l’âge de l’adhérent et à son niveau de formation »
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi ; Condamne M. X… aux dépens
Comme vous le voyez, la lecture des conditions générales de l’assurance de prêt n’est pas « une promenade de santé ». Cela étant, n’oubliez pas que, de leur bonne compréhension va découler votre sérénité tout au long de la durée du crédit.
Les recommandations du coach Hubert
N |
ous voilà arrivés à la dernière page de ce rendez-vous mensuel. Tout d’abord, je vous remercie de m’avoir fait la confiance de « tenter l’aventure » de vous donner la possibilité d’enrichir votre vie sur les plans spirituel et matériel. Permettez-moi de vous prodiguer encore quelques conseils.
Tous les effets bénéfiques de cette transmission de connaissances dépendent directement de votre implication à « vous faire du bien » dans le temps.
Il vous faut le courage de consacrer chaque jour le temps nécessaire à pratiquer les différentes techniques de « mieux vivre » que nous aborderons ensemble. Une demi-heure quotidienne me semble suffisante pour commencer.
j’ai pleinement confiance dans le fait que vous avez ce courage, car nous savons bien vous et moi, que seule la pratique régulière des exercices proposés vous fera progresser dans le chemin de la sérénité.
L’objectif n’est pas de « tout faire à tout prix », mais d’essayer sincèrement chacune des méthodes que je vous présente jusqu’à ce que vous trouviez celle(s) qui vous convient(viennent) le mieux et surtout, continuez de vous faire confiance. Le courage et la persévérance sont la clé de la réussite de votre « vraie vie ».
Personne ne sait ce qu’il est capable de faire, tant qu’il n’a pas essayé. (Publius Syrus)
Je vous rappelle les différentes possibilités d’échanger directement avec moi
- Skype : fd969a171446b813
- WhatsApp : +(33) 660 110 303
Surtout, gardez bien ceci en mémoire :
Si vous avez un doute, c’est qu’il n’y a pas de doute… il vous faut fuir
Votre enrichissement ne mérite pas de vous empêcher de dormir
Les 7 piliers de la sagesse patrimoniale :
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
Si je ne comprends pas, je ne fais pas
La confiance n’exclut pas le contrôle
À qui est confié mon argent ?
Où et comment est-il géré ?
Quels sont les risques ?
Comment en sortir ?
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