Depuis que les Z’américains sont venus « nous libérer » en 1944, qui n’a pas rêvé du « miracle de la réussite américaine » ? Il est vrai que, pour nous limiter au monde de l’informatique, l’histoire de la réussite de Steve JOBS, avec la création d’APPLE et celle de Bill GATES avec celle de MICROSOFT, sont particulièrement édifiantes. Oui mais, les temps changent et la suprématie des États-Unis d’Amérique n’est plus de mise dans bien des domaines.

Prenons l’exemple de la croissance et de l’emploi aux USA, ils sont l’un et l’autre largement maquillés, comme nous le démontre Olivier Delamarche, pour continuer à faire croire que « tout va bien ».

Autre chiffre particulièrement significatif. Celui du ratio de la dette des entreprises sur le PIB. Il est actuellement « pire » qu’avant les 3 dernières récessions. Selon FORBES « Depuis la dernière récession, la dette non financière des entreprises a augmenté à plus de 9.000 milliards de dollars en novembre 2018, soit près de la moitié du PIB des États-Unis ».

Le commerce de détail ne va pas bien non plus, les principaux détaillants licencient des dizaines de milliers d’employés et on se dirige vers la pire année en termes de fermetures de magasins de toute l’histoire des États unis analyse Michael Snyder.

Pour ce qui est du chômage, la chaine CNBS relève que près de 102 millions d’Américains sont toujours sans emploi actuellement, et à aucun moment lors de la dernière récession, ce nombre n’avait dépassé le seuil des 100 millions. Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont connu la plus forte augmentation depuis 19 mois.

John Williams du site « shadowstats.com »et Michael Snyder du site theeconomiccollapseblog.com ont dressé une liste sourcée de 19 points clés de l’économie américaine montrant l’état de celle-ci … sans les filtres officiels.

Dans mon billet du 16 juin 2016, je vous rapportais ces propos pour le moins prémonitoires du président OBAMA, au moment de son départ ; « Ce que nous avons appris au cours des sept dernières années et demie, c’est que même si le gouvernement tient un rôle essentiel, c’est bien à chaque citoyen de se prendre en charge et de se préparer à une catastrophe ».

Il est peut-être de bon sens aujourd’hui, de s’écarter des valeurs américaines dans vos portefeuilles, ne croyez-vous pas?