Nos retraites, c’est important nos retraites. C’est la préoccupation de beaucoup de français… Notre monde politique l’a bien compris. C’est pourquoi il « a mis le paquet ». Pensez donc, trois machins organismes publics pour s’occuper de nos retraites :

  • Le conseil d’orientation des retraites (COR), créé en 2000, contrôlé par les partenaires sociaux, chargé de documenter l’état actuel des différents régimes de retraite et de faire des prévisions sur leur évolution (ex. financière) au cours des décennies à venir.
  • Le comité de suivi des retraites (CSR), créé en 2014, organisme gouvernemental, chargé d’évaluer si le système de retraites respecte et respectera à l’avenir les objectifs fixés par la loi (ex. équité, équilibre financier).
  • Le haut-commissariat à la réforme des retraites, créé en 2017, haut-commissaire Jean-Paul Delevoye, nommé auprès de la ministre des Solidarités, chargé de préparer la réforme systémique des régimes de retraite selon l’engagement d’Emmanuel Macron.

Jean-Paul Delevoye travaille « contre vents et marées » pour remettre ses propositions au gouvernement début juillet. Deux sujets alimentent les peurs des futurs retraités : l’âge légal de la retraite et la retraite par points.

Une chose est sure, la fusion plus ou moins importante des différentes caisses de retraite qui est « dans les tuyaux » va faire « grincer des dents » les plus vertueuses d’entre elles. En effet, pour faire simple, il y a des caisses qui sont structurellement en déficit et celles qui accumulent des provisions pour être capables d’honorer le paiement de leurs assujettis comme l’AGIRC-ARRCO et la CNAVPL pour les libéraux. Ces dernières vont être « siphonnées » pour renflouer les « moins sages ». les professions libérales auront beaucoup à perdre de ces fusions.

L’obstination de nos différents gouvernements d’admettre que le régime de « pure répartition » ne peut perdurer, démographie et persistance du chômage obligent, nous amènera à allonger l’âge de la retraite ET à diminuer le montant de celles-ci. Que ce soit par un système par point ou par un autre que nos brillants énarques nous sortiront de « derrière les fagots ».