Introduction

Je vous offre l’ensemble de mes billets, pour élargir l’étendue de vos réflexions et ainsi augmenter le « champ des possibles », notamment, sur le plan de votre patrimoine. Pour moi, « votre patrimoine » va bien au-delà des simples actifs immobiliers et financiers. Il est avant tout humain, car à mon sens, seul le respect de valeurs humaines telles que l’altruisme, l’honnêteté intellectuelle, la spiritualité… est capable de réaliser notre plein épanouissement et notre enrichissement.

Le fait de citer divers auteurs très souvent politiquement incorrects, voire controversés ne signifie pas pour autant que j’approuve tout ou partie de la vision qu’ils développent. Mon propos est de vous apporter une pluralité de sources d’information pour éviter de sombrer dans la sclérosante « pensée unique ».

Pour mieux surmonter les bouleversements de toute sorte que nous subissons et allons encore subir, mon propos n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer. En effet, c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer. Étant parfaitement conscient que les avis et positions que j’exprime dans mes billets sont l’expression de « ma vérité » au moment de leur rédaction, je vous donne l’accès à mes propres sources et documents, afin que vous soyez en mesure d’avoir une appréciation éventuellement différente de la mienne et ainsi construire VOTRE vérité. La seule qui vaille à mes yeux.

Contrairement aux grands médias pour qui une information chasse l’autre, j’ai un grand plaisir à contribuer à nourrir une réflexion sur un « temps long » et reviens donc régulièrement sur des points que j’ai déjà abordés. Cette approche permet en toute humilité de confirmer, ou pas, un point que j’aurais identifié comme un marqueur de plus profonds changements, vous permettant ainsi de mieux cerner qu’elles sont les grandes mutations qui se produisent dans nos sociétés afin d’en tirer le meilleur.

Chers lecteurs, je vous invite à transformer avec moi nos éventuelles peurs en saine curiosité, vous verrez à quel point c’est un gage de sérénité. Bonne lecture.

 

CE QUE L’ON VOIT

S’il est vrai que la date du 14 juillet évoque pour la plupart d’entre nous, la prise de la Bastille en 1789, il ne faut pas oublier que le 14 juillet 1790 eu lieu à Paris, précisément au champ de mars, la fête de la fédération au cours de laquelle Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert MOTIER, marquis de La Fayette, prêta serment au nom des gardes fédérés, à la toute nouvelle constitution. C’est la loi du 6 juillet 1880 qui institue la fête nationale le 14 juillet, sans préciser, déjà du pôôôlitiquement correct, si elle commémore la prise de la Bastille ou la fête de la fédération.

Pour ce qui est de notre devise : liberté, égalité, fraternité, Maximilien de Robespierre la cite dans un de ses discours en décembre 1790, mais c’est finalement à l’occasion de la célébration du 14 juillet 1880 qu’elle sera écrite au fronton de tous les édifices publics. Elle figure dans le préambule de notre constitution depuis 1948.

Les 89 pages du sondage titré « Les français et le libéralisme », publié en juin dernier par l’IFOP pour le journal « L’opinion » et la fondation « Concorde et génération libre » a retenu mon attention tant il est riche d’enseignement sur le rapport que nous entretenons avec « le libéralisme ». Je vous propose, chers lecteurs, de nous pencher ensemble sur trois des questions posées dans ce sondage. Elles sont relatives : aux valeurs des Français, à l’intervention attendue de l’état en matière économique et le mot préféré de la devise de la république française.

Pour ce qui est des valeurs, sur les 28 mots proposés qui sont des valeurs aux yeux des Français interrogés, viennent en tête respectivement : « l’initiative » avec 94%, puis « la France » avec 93% et le mérite avec 92%. Le « libéralisme » est à 57% des opinions exprimées et « l’état providence » à 28%.

En ce qui concerne l’intervention de l’état, la question posée est « Diriez-vous qu’en matière économique, l’État devrait intervenir davantage, intervenir moins, intervenir autant qu’il le fait déjà ? ». Une majorité (42%) souhaite davantage d’intervention de l’état, alors que 31% en souhaitent moins et que 27% en souhaitent autant qu’actuellement.

Quant au mot préféré parmi les trois de notre devise, les choix sont plus affirmés avec 46% pour « liberté », suivis par « égalité » avec 36% et enfin « fraternité » avec 18%.

Paradoxe, vous avez dit paradoxe ? Notre ancien président Charles de Gaulle avait bien raison die dire « Comment voulez-vous gouverner un pays ou il existe 258 variétés de fromage ? ». Quand 94% d’entre nous plébiscitent l’initiative et en même temps 69% approuvent le niveau actuel de l’intervention de l’état ou en souhaite davantage, il y a lieu de chercher ou est la logique. Il semble bien que « les Français » aiment la liberté … Mais… Préfèrent que l’état soi bien présent. Cela ne date hélas pas d’aujourd’hui. Notre ami Étienne ??? Mais si, souvenez-vous, Étienne de la Boétie qui dans son « discours de la servitude volontaire » écrit en 1546, il n’a que seize ans: « Je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent, qui n’a pouvoir de leur nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer et qui ne pourrait leur faire aucun mal s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire ».

Nous pouvons synthétiser cette attitude bien française en disant que nous réclaââmons une « liberté encadrée et subventionnée par un état omniprésent ». Ce doit être ça qui fait tout le charme de notre « exception française ». Cela étant, il me semble très rassurant de constater que « la France » est reconnue comme valeur essentielle par 92% des personnes interrogées. Ajoutons à cela le classement des valeurs de notre devise, nous ne pouvons qu’être globalement ravis, quoi que….. Dans la vraie vie, est-ce que toutes ces affirmations se vérifient ???

 

CE QUE L’ON NE VOIT PAS

Commençons par « la liberté » :

Souvenez-vous des terribles attentats de l’année 2015. Ce fut pour le gouvernement de l’époque, le prétexte de « la lutte contre le financement du terrorisme » qui fut mis en avant pour, en réalité, poursuivre l’objectif de la disparition du cash. La mise en place de ces restrictions, toujours en vigueur actuellement est clairement une atteinte à la liberté de disposer de « notre argent » dont je vous ai d’ailleurs maintes fois expliqué et notamment dans mon billet du 28 février 2014,  qu’il appartient juridiquement à nos banques. Celles-ci ayant « l’extrême bonté » de nous accorder (pour le moment encore) d’en disposer… Mais selon leurs règles.

Sur le plan de la cyber sécurité, « tout le monde » est d’accord pour une protection de ses données… Quoi que…. Quand on observe avec quel « enthousiasme » une partie significative de la population et pas que « des jeunes », alimente des bases de données (Facebook, Tweeter, Instagram…) qui sont exploitées outre-Atlantique à l’insu de son plein gré, il est légitime de s’interroger sur la notion de disposer librement de l’usage de ses informations personnelles. Beaucoup moins médiatisé, mais Olivier BERRUYER veille ? ? ?, le fait du rapprochement, entériné dans la loi de programmation militaire, de deux services de l’état spécialistes de la cyber sécurité. D’une part l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), à vocation plutôt « civile », et d’autre part la direction générale de la sureté extérieure (DGSE), dépendant du ministère des armées. Une inquiétude légitime nait du fait qu’en février 2018, lors de « la conférence sur la sécurité » à Munich, a été actée une plus grande coopération entre les services de renseignements de l’Allemagne (BND), de la Grande-Bretagne (MI6) et de la France (DGSE)… chapeautée par l’OTAN !!! Je vous ai maintes fois expliqué que cette organisation était un des bras armés de l’oligarchie mondialiste anglo-américaine et notamment dans mon billet du 10 février 2018. Le risque est patent de transformation de nos deux agences (la  DGSE et l’ANSSI) en une véritable copie conforme de la NSA dont on sait à quel point cette agence fédérale fonctionne de manière très opaque, dont la vocation est la surveillance de masse des populations mondiales et qui est même en capacité de propager un virus au niveau planétaire (WannaCry).

Continuons avec « l’égalité » :

Je vous dis tous de suite que ce n’est pas un « réflexe corporatiste » qui me fait écrire les lignes qui vont suivre… Quoi que !!! Comme vous le savez, j’ai eu le privilège de servir pendant plus de 18 années au sein de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. De ce fait, à chaque fois que cette profession, qu’il s’agisse des militaires (pour Paris et Marseille), des professionnels (pour les grandes villes) ou des bénévoles (toutes les « petites communes »), est l’objet d’une attaque ou de propos malveillants, je me sens concerné. Voilà, ça c’est dit et pleinement assumé.

Figurez-vous qu’en ce début juillet, profitant que des pompiers du jura étaient en intervention pour hélitreuiller un septuagénaire qui avait chuté sur des rochers, deux hommes montent dans leur véhicule de secours et s’enfuient avec. Le comble est que, dictat des « réseaux sociaux » oblige, ils se filment et très fiers d’eux, aussitôt le mettent en ligne avec des commentaires surréalistes… évidemment pour faire le buzzzzz. Je vous laisse le soin d’apprécier « l’exploit ». Finalement, après s’être rendu à la gendarmerie, l’auteur du vol s’est vu condamné par le parquet….. À un rappel à la loi. Comme le précise le journal ACTU 17, « L’homme ne fera donc pas l’objet de poursuites pénales. Une sanction qui par ailleurs, n’est pas inscrite dans le casier judiciaire ». Bien évidemment, je ne réclame pas « une peine exemplaire » pour ce délinquant, mais, tout comme la journaliste Paule Gonzalès pour Le Figaro, je me demande ou est « l’égalité » quand le nombre  de faits de délinquance augmente et qu’étrangement, le nombre d’affaires arrivant dans les parquets se maintient ou diminue.

Mais revenons au monde du « secours aux personnes ». Certains d’entre nous, par leur place dans la société, sont considérés comme des exemples et à ce titre, leur parole « porte plus ». Alors quand l’un d’eux « dérape » en direct à la télévision devant des millions de téléspectateurs, comment s’étonner de la perte des valeurs qui submerge les jeunes d’aujourd’hui… Qui, ne l’oublions pas, sont les adultes de demain ? C’est le cas des tristes propos de Christophe Prudhomme, médecin urgentiste à Bobigny dans la banlieue parisienne, membre de la CGT santé, invité de « L’émission politique » de France 2 le 9 octobre 2017 pour donner la réplique à Marine Le Pen. Extraits (précisément à1h 10mn de la vidéo) :

Madame Le Pen :

  • « Souvent, les fondamentalistes islamistes, et vous le savez, vivent dans des quartiers où on n’entre plus. La police n’y entre plus, les médecins n’y entrent plus, les pompiers n’y entrent plus, la République n’y entre plus ! Donc, c’est un échec…»

Monsieur Prudhomme :

  • « Ils respectent… ils respectent… ils respectent le service public de santé en Seine-Saint-Denis, j’y travaille tous les jours !

Madame Le Pen :

  • « Pas les pompiers… »

Monsieur Prudhomme :

  • « Les pompiers de Paris, c’est l’armée…. Ça pose un problème… ».

Je vous laisse le soin d’apprécier, même sans être ancien pompier, le niveau d’exemplarité donné par ce Monsieur.

Terminons avec « la fraternité » :

Bien que je ne sois pas un « footeux »… sauf quand il s’agit de « la Roja », je constate avec joie que l’ambiance qui règne au sein de notre équipe de France de football actuelle est beaucoup plus exemplaire et fraternelle que celle qui prévalait lors de la coupe du monde de 2010. Cela étant, je ne comprends toujours pas « le montant délirant » des rémunérations de « joueurs vedettes » et pas que dans le football. Malgré cela, je m’attache à mettre la même rigueur à dénoncer les dérives de certains dirigeants du milieu sportif qu’à mettre en avant les réelles valeurs qui sont développées par « les petites mains » des clubs sportifs et aussi par certains champions qui savent rester eux-mêmes et garder « les pieds sur terre ». La fraternité, c’est  par exemple quand le champion de tennis Novak Djokovic ouvre un restaurant pour ceux qui sont dans le besoin, comme je vous l’ai relaté dans mon billet journalier du 28 octobre 2017. C’est aussi être capable de concilier les contraintes du sport de compétition et la « vie, tout court » à l’exemple de cet entraineur de l’équipe de basket-ball lituanienne de Zalgiris Kaunas, dont je vous relatais la réaction dans mon billet journalier du 27 mai 2017, face aux questions perfides d’un jeune journaliste sportif.

Sans « en faire des caisses » comme le font actuellement trop de « personnalités publiques », je me contenterais aujourd’hui d’encourager notre équipe pour le match de demain d’un simple, mais sincère « Donnez le meilleur de vous-même (en application du 4ème accord Toltèque)  , faites-vous plaisir… et que le meilleur gagne ».

 

NE SOYEZ PLUS DES PIGEONS, DEVENEZ SEREIN

En quoi tout cela me concerne ? De toute manière, je ne peux rien faire à mon niveau. Et mes sous dans tout ça ?…… « Sois le changement que tu veux voir dans ce monde » (GANDHI).

Si ce n’est déjà fait, il vous faut entrer en résistance face aux lois « liberticides » qui sont votées par NOS représentants. Que nous ayons voté pour eux ou pas. S’ils ne nous rendent pas compte de leur travail au parlement, certains le font, des moyens existent pour nous renseigner sur leur activité parlementaire. Allez donc faire un tour… Ou plus si affinité… sur le site de l’observatoire citoyen de l’activité parlementaire « Nos députés.fr ». Il ne s’agit pas là « d’anti parlementarisme primaire », mais bien au contraire de faire vivre notre démocratie, ou ce qu’il en reste du fait de notre passivité, en y participant. Que ce soit plus généralement au sujet de notre vie dans la cité, ou plus précisément en ce qui concerne notre patrimoine, nous DEVONS nous impliquer. C’est quand même de notre cadre de vie et de nos économies dont il s’agit.

Pour ce qui est du sport, il a ceci de particulier lorsqu’il est pratiqué, en plus du plaisir qu’il nous procure, d’être:

  • Un vecteur important d’apprentissage des valeurs morales, et de brassage de milieux sociaux différents, notamment pour les jeunes. L’exemple de la fédération française de Handball relaté en fin de mon billet du 8 avril 2017 est particulièrement éloquent,
  • Un facteur de développement physique harmonieux autant qu’un équilibre psychologique durable.

Cependant, certains d’entre nous s’assoient passivement dans leur fauteuil ou canapé (le hasard peut-être, il y a actuellement d’exxxxxcellents modèles en promotion) pour « absorber » les images retransmises par le dernier modèle de téléviseur « Super/hyper HD en 4 444K » (également en promotion spéciale pour cet évènement à ne rater sous aucun prétexte) et les commentaires qui vont avec. Pour ceux-là, le sport est une distraction et un divertissement. C’est certainement pour jouir de ce type d’occupation que les grandes « Company » veulent à tout prix nous vendre leurs produits qui nous permettent de « gagner du temps ». Soyons vigilants mes amis, le syndrome de Stockholm est bien présent autour de nous.

Cela étant dit, ou plus exactement écrit, loin de moi l’idée de critiquer une personne qui pratique plus ou moins régulièrement une ou des activités sportives et qui, pour souffler un peu, va tranquillement regarder la finale de demain devant son poste de télévision, puisque je me reconnais dans ce type de personnage.

Aujourd’hui c’est la fête, notre fête nationale. En cette occasion, notre ami Alex est de retour. Vive le 14 juillet ? ? ?.

Les encouragements d’Alex Andrin

Mes amis, profitons ensemble de la fête.
Mais attention : n’abusons pas de la buvette.
Soyons fermes et défendons nos libertés
Sans oublier nos valeurs de fraternité.
Ensemble, inventons le monde de demain,
Qui sera merveilleux. Soyons-en tous certains.

Gardez confiance en vous. Surtout, persévérez.

Chers lecteurs, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.