Introduction

Je vous offre l’ensemble de mes billets, pour élargir l’étendue de vos réflexions et ainsi augmenter le « champ des possibles », notamment, sur le plan de votre patrimoine.

Le fait de citer divers auteurs, parfois (souvent) politiquement incorrects et généralement peu ou pas cités par les « grands médias », ne signifie pas pour autant que j’approuve la vision qu’ils développent.

Étant parfaitement conscient que les avis et positions que j’exprime dans mes billets sont l’expression de ma vérité, je vous donne l’accès à mes diverses sources d’informations, afin que vous soyez en mesure d’avoir une appréciation éventuellement différente de la mienne et ainsi construire VOTRE vérité. La seule qui vaille à mes yeux.

DES FAITS

Mon propos n’est pas de vous faire peur, mais de vous préparer, car c’est en sachant les choses qu’on peut mieux les gérer.

Comme nous l’avons vu la semaine dernière, John Pierpont MORGAN (Jy Py pour les Z’intimes Z’américains) est bien un personnage clé dans la création de la FED. En effet, c’est sur SON île de Jekyll, qu’ont eu lieu les réunions secrètes ou ont été élaborés les fondements de la FED. Cela étant, très opportunément, il n’apparait pas directement dans la lumière. Souvenez-vous, ce sont ses fidèles et influents lieutenants Benjamin STRONG et Henri Pomeroy DAVIDSON qui sont présents à ces travaux préparatoires. Dans son livre de 1916 : La grande conspiration de la maison Morgan, l’homme politique Henry Langford LOUCKS nous explique :

  • « Dans la loi de réserve fédérale, ils ont arraché au peuple le pouvoir constitutionnel de battre monnaie et d’en réguler la valeur, qu’ils se sont garantis à eux-mêmes » 
  • « La maison Morgan est maintenant aux commandes de notre industrie, de notre commerce et des affaires politiques. Elle a le contrôle total de la prise de décision politique des partis démocrates, républicain et progressiste. L’extraordinaire propagande actuelle en vue de la préparation militaire du pays, est davantage de planifier la coercition intérieure que la défense contre une agression extérieure ».

Toute ressemblance avec une quelconque « dérive sécuritaire actuelle », ne pourrait résulter que du plus grand des hasards, mais en aucun cas, être le fruit de mon imagination, si prolifique soit-elle. Oufff, j’ai eu chaud sur ce coup-là.

La création des douze « Regional Federal Reserve Banks » fut l’objet de nombreuses tractations économico- politiques. La plus importante, celle de New York, était évidemment choisie par avance. La ville de Richmond, capitale de la Virginie, fut sélectionnée « pour récompenser » Carter GLASS et Woodrow WILSON, tous deux natifs de cet État. Les autres villes furent Boston, capitale du Massachusetts, Philadelphie en Pennsylvanie, Cleveland en Ohio, Chicago, la plus grande ville de l’Illilois, Saint-Louis, plus grande ville du Missouri, Atlanta la capitale de Géorgie, Dallas au Texas, Minneapolis, ville importante du Minnesota, Kansas City la plus grande ville du Missouri, et San Francisco, grande ville de la Californie. Cette composition est toujours effective aujourd’hui. Devinez qui fut le premier gouverneur de la banque de réserve fédérale de New York ?…. Sans surprise, Benjamin STRONG, président de Bankers Trust (une des banques de J P MORGAN) et ce, jusqu’à sa mort brutale en 1928, des suites de la tuberculose. Conformément à la stratégie que nous avons déjà vue, notre ami Benjamin avait épousé la fille de J P MORGAN, perpétuant ainsi la lignée de l’oligarchie américaine. Sous sa gouvernance, « Benji » eut à cœur (ou bien, eut des ordres venant d’Angleterre ?) de développer des relations croisées avec la banque d’Angleterre et la banque de France. Vous avez dit « l’internationale de la finance » ???

N’oublions pas que le colonel HOUSE et Paul WARBURG avaient déjà « fait » le président Woodrow WILSON. Sous son administration, notre cher Colonel fait la connaissance de Franklin Delano ROOSEVELT, alors ministre délégué à la Navy. Toujours aussi fin manœuvrier, il parvient à lui obtenir l’investiture démocrate à la présidentielle de 1932. Une fois « élu » président, Roosevelt pouvait travailler activement dans « l’industrie de l’ascenseur », ou plus explicitement dit, dans le sens des objectifs de Paul WARBURG. Encore plus malin notre Paulo. Pour donner l’apparence que les « petites réserves régionales » avaient un pouvoir dans le fonctionnement de la FED, il mit en place le Comité consultatif fédéral . Chacune des 12 banques régionales devait élire un membre au comité consultatif fédéral, qui rencontrerait le conseil des gouverneurs de la FED, le « Board », quatre fois par an à Washington, afin de le « conseiller » sur la politique monétaire future. Chacun des 12 conseillers représentant une région différente des États-Unis, disposant d’une voix, pouvait défendre les intérêts économiques de sa région. Toujours plus malin le WARBURG, c’est J P Morgan en personne qui fut « élu » comme représentant du district de New York, dans le premier comité consultatif fédéral. C’est T’ypasbeau, touça ???

Pensez-vous sérieusement que le président d’une banque de Saint-Louis ou de Boston siégeant en conférence avec Paul WARBURG et J P MORGAN afin de les « conseiller » sur la politique monétaire, contredirait deux des financiers les plus puissants du monde, alors qu’une simple phrase prononcée au bon moment leur suffirait pour provoquer la disparition de sa « petite banque » ? Les Z’apppparences, toujours sauver les apparences. Mais au fait, aujourd’hui, est-ce bien différent ?

Le député Wright PATMAN, inlassable défenseur des lois antitrust et du Glass Steagall Act (loi de séparation des activités bancaires, j’y reviendrais), finit par découvrir quels étaient les réels actionnaires des douze banques régionales d’origine :

Ce sont donc les quelques familles dominantes qui possèdent ou contrôlent déjà les principales industries locales. Ces familles se rencontrent dans des cercles de réflexions privés (désolé, cela fait moins Claâââs que de dire « Think tank », mais cela «sonne mieux » à mes oreilles françaises) tels que le Council on Foreign relations (CFR), la commission trilatérale et autre instrument de contrôle de l’économie que nous avons déjà vu ensembles. Elles financent et contrôlent le monde politique dans leur région. Comme nous l’avons vu avec WILSON et ROOSEVELT, elles choisissent LEURS candidats aux élections. Encore une fois, les choses n’ont pas beaucoup changé à ce jour. Si officiellement, les États-Unis d’Amérique sont constitués de 48 états, dirigés par un président, ce sont en réalité douze régions financières qui sont dirigées par quelques familles représentant l’oligarchie anglo-américaine.

Le Federal Reserve Act dispose qu’aucune législature ne peut annuler la moindre des règles établies par le conseil des gouverneurs de la réserve fédérale (le plus souvent prises au bénéfice de ses actionnaires privés, évidemment). Tenez-vous bien…  Le Federal Open Market Committee (FOMC) composé de 12 membres qui font tous partie de la FED et dont 8 sont des présidents de districts de la FED au niveau régional, sont chargés du contrôle de toutes les opérations d’achat et de vente des obligations émises par l’état américain (open market). Il constitue en cela le principal outil de « la politique monétaire américaine ». C’est fort, très fort.

Résumons. Le conseil des gouverneurs de la FED fixe les taux d’intérêt, la masse monétaire et le cours de la devise des États-Unis. De fait, depuis sa création, ses pouvoirs sont supérieurs à ceux, pourtant constitutionnels, des législateurs des différents états et leur responsabilité à l’égard de leurs électeurs. Du fait que le dollar est, pour l’instant encore, la principale monnaie commerciale du monde, on peut raisonnablement dire que la FED règne sur toutes nos monnaies. Souvenez-vous, grâce aux intrigues de WARBURG, le parti démocrate (la gauche américaine), a désigné Woodrow WILSON pour la course à la présidence, parce qu’il avait publiquement prétendu « représenter les gens ordinaires contre les intérêts particuliers ». Tien, tien, comme c’est bizarre ! ! ! Voilà que cela me rappelle LE moment fort du discours d’un ex-candidat à l’élection présidentielle française : « Mon adversaire, c’est le monde de la finance »…

Mais prenons un peu de recul, avec cette partie du discours que fit Paul Warburg le 22 octobre 1915, aux banquiers de Saint-Paul dans le Minnesota :

« Il est de votre intérêt de faire en sorte que les banques de la réserve fédérale soient aussi fortes qu’elles peuvent l’être. Avec les plus grandes puissances européennes qui sont limitées à leur propre champ d’action et avec les États-Unis qui sont transformés en nations créditrices du monde entier, les limites du terrain de jeu qui s’offre à nous ne sont déterminées que par notre pouvoir de nous développer sans risque. L’étendue de notre avenir bancaire sera en fin de compte limitée par la quantité d’or que nous pouvons rassembler pour établir la fondation de notre structure bancaire et de crédit ».

Mettons dans un coin de notre mémoire, la place de l’or dans la stratégie de l’ami Polo, car elle nous sera utile pour notre stratégie patrimoniale.

Nous avons déjà évoqué la « connexion londonienne ». En effet, les plus gros holdings bancaires américains possèdent tous des succursales à Londres. Toutes maintiennent d’étroites relations avec la « maison Rothschild », particulièrement à travers le contrôle que celle-ci exerce sur les marchés monétaires internationaux en manipulant, entre autres, le cours de l’or. Jusqu’en 2004, chaque jour le cours mondial de l’or était fixé dans les bureaux de Nathan Mayer Rothschild & Company à Londres, puis ultérieurement, par la banque britannique Barclays. Régulièrement, des preuves de la manipulation des cours des métaux précieux (or, argent) sont relatées… mais peu par nos grands médias nationaux. Plus récemment, en janvier 2018, la Deutsch Bank, l’UBS ainsi que la HSBC ont négocié le paiement de plus de 46 millions de dollars au régulateur américain (CFTC) et au département de la justice (DoJ) pour éviter des poursuites pénales relatives à des manipulations concertées des cours des métaux précieux (or et argent) entre 2008 et 2014.

Et revoilà notre ami britannique ROTHSCHILD qui, entre autres choses, géra la fortune de Cecil RHODES et créa avec lui le groupe secret « la table ronde » qui deviendra en 1921 le Council on Foreign Relations (CFR), comme nous l’avons déjà vu. À noter que le représentant de la table ronde en Amérique était…  Notre déjà célèbre J P MORGAN. Comme l’explique Georges WHEELER dans son livre : Pierpont Morgan et ses amis, l’anatomie d’un mythe : « un mouvement considérable anti Rothschild s’était développé en Europe et aux États-Unis. Ce mouvement avait pris pour cible les activités bancaires de la famille Rothschild […] la première fois que le nom de Pierpont Morgan fut suggéré pour lui confier un rôle dans la restauration de la réserve fédérale cela venait de la branche londonienne de la maison Rothschild ». John MOODY le confirme dans son livre The Master of capital : « les Rothschild se contentaient de rester un proche allié de Morgan en ce qui concernait le territoire américain ».

À propos de ROTHSCHILD, saviez-vous que le véritable nom d’origine du fondateur de cette dynastie est Mayer Amschel BAUER ? Celui-ci avait une petite affaire de vente d’or et de pièces de monnaie à Francfort sur le Main en Allemagne. Il signalait son commerce au public par une enseigne au-dessus de sa porte, représentant un aigle tenant dans ses serres 5 flèches pour symboliser ses 5 fils, le tout sur un écu rouge. C’était une adaptation personnelle des armoiries de la ville de Francfort. C’est de cette enseigne qu’il a tiré le nom de Rothschild ou « écusson rouge » (Rotes Schild en allemand). Depuis, le blason de la famille Rothschild s’est largement enrichi, mais il conserve l’aigle, les 5 flèches et l’écusson rouge :

Parmi tout ce qui a été dit et écrit sur notre ami Mayer Amschel, deux points retiennent mon attention :

1)-  William Guy CARR nous relate dans son ouvrage : Des pions sur l’échiquier, qu’une réunion se déroula en 1773, dans la boutique de Francfort : « Il n’avait que 30 ans lorsqu’il invita 12 autres hommes très riches et très influents à le rencontrer à Francfort. Son objectif était de les convaincre que s’ils acceptaient de mettre en commun leurs ressources, ils pourraient alors financer et contrôler le mouvement révolutionnaire mondial et en faire leur manuel d’action afin d’acquérir le contrôle ultime de la richesse, des ressources naturelles et de la main-d’œuvre, dans le monde entier. Une fois cet accord obtenu, Mayer leur dévoila son plan révolutionnaire :

  • Abolition de tous les gouvernements nationaux,
  • Abolition de l’héritage,
  • Abolition de la propriété privée,
  • Abolition du patriotisme,
  • Abolition de la maison individuelle et de la vie familiale, cellule à partir de laquelle toutes les civilisations ont été établies,
  • Abolition de toutes les religions établies et existantes de façon que l’on puisse imposer l’idéologie luciférienne du totalitarisme à toute l’humanité.

Pour vous aider à forger votre opinion, comme à mon habitude, je vous donne l’accès à ma source. En livre à acheter, à télécharger gratuitement, ou simplement à écouter, c’est cadeaux. Quand je vous écris, chers lecteurs, que je vous aime, en voici une preuve. Ne me remerciez pas, c’est avec plaisir, que j’écris pour vous. Comme on s’en doute aisément, cet ouvrage, même s’il est largement documenté, a été et est toujours controversé, tellement il est explosif.

Mayer, habile homme, se voit confier la gestion de la fortune acquise par Guillaume IX, Prince électeur de Hesse-Cassel en louant des mercenaires de sa province aux Britanniques, pour réprimer la rébellion dans les colonies américaines (belle ironie de l’histoire). En réalisant d’énormes profits, pour lui et pour le prince, il attire de nouveaux comptes qu’il fait tout autant fructifier. C’est grâce « au banquier Mayer », que Guillaume IX peut sauver sa fortune lors de l’invasion de la Hesse-Cassel par les armées napoléoniennes. Quelle princière transition pour nous amener au deuxième point qui retient mon attention. Hubert, je suis fier de toi… Merci, mais il n’y a pas de quoi. Je n’y suis pas pour grand-chose, tu sais. C’est l’inspiration divine qui est en moi ? ? ?. Mais non, je plaisante… Quoi que.

2)-  Ignatius BALLA, dans son ouvrage : Romance of the Rothschilds (à lire ici) nous raconte comment la branche Rothschild de Londres a assuré sa fortune. Mayer Amschel, le fils du fondateur de la dynastie,  s’est rendu à Waterloo… pas la gare londonienne… la bataille qui vit la défaite française et entraina la chute de Napoléon !!!  « Quand il vit que Napoléon était en train de perdre la bataille, il retourna très vite à Bruxelles pour regagner l’Angleterre. Le lendemain matin, Rothschild était à son poste habituel à la bourse de Londres. Tout le monde remarqua son air exténué et à quel point il était pâle. Il se mit soudain à vendre, se débarrassant de ses titres en grande quantité. La panique balaya immédiatement la bourse. Rothschild vend : il sait que nous avons perdu la bataille de Waterloo. Rothschild et tous les agents qu’on lui connaissait continuèrent de se débarrasser de leurs titres sur le marché. Rien ne pouvait arrêter ce désastre. En même temps, il achetait en sous-main tous les titres par l’intermédiaire d’agents secrets que personne ne connaissait. En une seule journée, il gagna près d’un million de livres sterling, donnant lieu au dicton : « les alliés ont remporté la bataille de Waterloo, mais le vainqueur fut en réalité Rothschild ».

Le New York Times du 1er avril 1915 rapporta qu’en 1914, le baron Nathan Meyer de Rothschild entrepris une action en justice pour supprimer le livre d’Ignatius BALLA, arguant que l’histoire de Waterloo concernant son grand-père était fausse et diffamatoire. Le tribunal jugeant que cette histoire était vraie débouta Rothschild et le condamna aux dépens. Ce même journal dans un article du 27 mai 1905 observait que le baron Alphonse de Rothschild, à la tête de la maison française de Rothschild, possédait dans sa fortune, des titres américains évalués à 60 millions de dollars, bien que les Rothschild fussent prétendument inactifs sur le territoire américain. Ceci explique pourquoi JP Morgan ne possédait que 19 millions de dollars en titres lorsqu’il mourut en 1913 et que les titres manipulés par Morgan étaient en réalité possédés par Rothschild.

Après sa réussite de l’affaire de Waterloo, Nathan Meyer Rothschild prit le contrôle de la banque d’Angleterre à travers son quasi-monopole de la gestion des Consols (sorte d’obligation d’état perpétuelle). Sûr de son pouvoir il se permit de déclarer « donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je me moque de qui fait ses lois ». Plus tard, son fils, Nathan Mayer, lors d’une réception qu’il donnait à son hôtel particulier de Londres s’exclamait avec arrogance « je me fiche de savoir quelle marionnette est placée sur le trône d’Angleterre pour diriger l’empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l’Empire britannique et je contrôle la masse monétaire britannique ».

Nous avons vu que la prétendue décentralisation du système de la réserve fédérale, avec ses 12 banques régionales, disposant d’une même autonomie est et a toujours été une tromperie. De même, penser que la FED de New York soit autonome et libre de fixer sans interférences extérieures, la politique monétaire de tous les États-Unis est une erreur. Nous avons vu à quel point la puissance financière de l’oligarchie britannique lui permettait, en sous-main, d’être réellement « aux commandes ».

Chers lecteurs, nous voici au terme de dix semaines passées au rappel de quelques faits historiques relatifs aux États-Unis d’Amérique, que je considère comme essentiels. En gardant en mémoires ces points fondamentaux, nous pouvons maintenant mieux comprendre quels sont les moteurs profonds qui animent les réels tenants du pouvoir financier mondial. Dès lors, nous pourrons faires des analyses plus étayées sur beaucoup d’évènements de notre actualité et, encore plus intéressant, nous projeter plus efficacement, afin de mieux tirer notre épingle du jeu pour la conduite de nos affaires personnelles.

Profitez bien de cette fin de semaine et surtout prenez soin de vous. Je vous aime et vous salue.