Ce que l’on voit :

Si je vous parle des « quatre sorcières », ne pensez pas qu’il s’agit d’une histoire pour faire dormir le petit dernier. C’est une journée particulière, pas celle d’Ettore SCOLA, mais d’une séance de la bourse américaine, toujours le vendredi, où se dénouent quatre contrats. La dernière a eu lieu le vendredi 18 de ce mois de septembre.

Les paris financiers pris par les traders, qui ont été «débouclés » lors de cette avant-dernière « journée des quatre sorcières » de l’année, la dernière aura lieu le vendredi 18 décembre prochain, n’ont pas eu d’effet dépressif sur le marché comme c’est parfois le cas.

Effet des Quantitative Easing, des montagnes d’argent pour pas cher. Beaucoup de grandes entreprises américaines en ont profité pour s’endetter et racheter à bon compte,leurs titres sur le marché. Cela a eu pour effet de faire monter leurs cours. La grande presse de s’en féliciter « nos entreprises vont bien » et les actionnaires, de toucher de généreux dividendes. Le Financial Times et l’agence Standard and Poor’s estiment à 4 000 milliards de dollars, la dette des entreprises pour ces rachats de titres. Ces dettes arrivent à maturité au cours des cinq prochaines années.

Le Texan Ron PAUL, homme politique libéral, candidat à l’investiture du Parti républicain pour les élections présidentielles de 2008 et de 2012, critique vertement la politique de la FED, l’accusant de créer l’effondrement des marchés boursiers, estimant que ces « experts en économie ont démontré leur incompétence en tirant des conclusions trop hâtives au sujet de la situation. Non seulement ces experts ne peuvent pas donner de bonne réponse, mais ils ne sont pas capables de poser les bonnes questions ».

Il n’est pas le seul à « tirer à vue « sur la FED. Egon Von GREYERZ, ancien banquier à Genève qui y a créé une société de gestion d’actifs, fervent partisan de la détention d’or physique dans les patrimoines, à propos des déclarations de la FED de jeudi 17 septembre dernier (la veille des 4 sorcières) « nous avons assisté à l’un de ces moments ridicules, lorsque le monde entier est suspendu aux lèvres de la Fed. Personne ne semble comprendre qu’elle ne sait absolument pas quoi faire face à la situation désespérée qui se présente à elle ».

Et de mettre en garde «Nous allons assister à des chutes importantes des marchés dans les 2 à 3 mois à venir. (…) L’or et l’argent seront les principaux bénéficiaires. Alors que la peur s’installe et que les prix des actifs baissent, de nombreux investisseurs chercheront la sécurité des métaux précieux. Le problème est qu’il ne reste que très peu d’or physique disponible en Occident alors que les banques centrales ont déjà vendu ou prêté leur métal ».

Mais au fait, ces prévisions de krach qui entretiennent la peur, ne seraient-elles pas l’œuvre d’une poignée de décideursagissants secrètement ?

Ce que l’on ne voit pas :

Il faut bien intégrer le fait que ce n’est pas de krach boursier ou immobilier dont il s’agit, mais bien du krak de notre société actuelle. Voilà enfin une bonne nouvelle.

Il est hélas beaucoup plus rassurant de se dire que « l’orage va passer » et que tout redeviendra comme avant. Le paradoxe est que nous sommes bien conscients que « cela ne peut pas continuer comme ça » et en même temps, nous avons peur du changement, car le changement, c’est l’inconnu.

Profitons du temps, il nous est compté, que nous « accordent » les dirigeants financiers et politiques actuels, afin de se maintenir en place, pour « changer notre logiciel de pensées ».

Je suis toujours étonné d’entendre autour de moi ce leitmotiv « à mon niveau, je ne peux rien faire pour que ça change ». Bien sûr que si, NOUS détenons la solution.

C’est à NOUS qu’il appartient de choisir ce qu’est notre vie : davantage nous responsabiliser, ou accepter de subir. On ne peut pas critiquer le système, si on ne participe pas, activement, à sa modification.

Nous avons tous eu nos rêves d’enfant puis, au passage à l’âge adulte, l’envie de changer le monde. Alors pourquoi le renoncement qui a suivi ?

A mon sens, l’explication est simple : nos rêves d’enfant et notre envie de tout changer sont des élans spontanés individuels. Ces expressions de « qui nous sommes vraiment » ont laissé place au formatage « nécessaire » pour intégrer la société. Combien de nos amis ont « gardé leur âme d’enfant » ?

Redevenons nous-mêmes. L’humanité dans son ensemble et chacun de nous en particulier, ont tout à y gagner. Je pense même qu’aujourd’hui, c’est une question de survie.

Pourquoi refoulons-nous l’envie de dire « j’aime être avec toi » à des collègues de travail, hommes ou femmes, alors que nous le ressentons parfois au plus profond de nous ?

Nous avons perdu notre spontanéité et pourtant avouons-le, ce n’est pas honteux, qu’est-ce que c’est bon de dire je t’aime. Mais voilà, hormis dans les relations de couples ou le cercle familial restreint, « ça ne se dit pas ». Pourquoi acceptons-nous si facilement ce « dictat sociétal » ? Cessons de refuser de faire du bien aux autres et aussi à nous même.

Chers lecteurs, ce blog existe uniquement par ce que JE VOUS AIME.

Voilà qu’il me vient l’envie de paraphraser André MALRAUX « Ce 21ème siècle sera d’amour, ou ne sera pas ». S’il vous plait, faites passer le message, vous verrez comme cela fait du bien.

Ce que voit Alex Andrin

Le pouvoir de changer les choses est à nous.
Pour ce faire, soyons curieux et obstinés.
Posons des questions. Rien ne doit rester tabou.
C’est en restant passif que nous serons ruinés.
Tant de nos certitudes se sont envolées,
Qu’il est temps d’arrêter d’être manipulé.
Gardez confiance, je vous aime et vous salue.