La malaria, connue aussi sous le nom de paludisme, est une pathologie d’origine infectieuse, causée par un parasite appelé le Plasmodium. Elle est transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle. Chaque année, cette maladie contamine de 350 à 500 millions de personnes et en tue un million, surtout des enfants en Afrique.

Actuellement, la seule solution disponible est médicamenteuse avec des traitements comme la malarone ou le lariam du laboratoire ROCHE. Le « Mosquirix »,  vaccin contre le paludisme produit par le laboratoire  GlaxoSmithKline (GSK), va faire l’objet d’un test par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS),sur au moins 360 000 enfants au Kenya, au Ghana et au Malawi entre 2018 et 2020.

En 2015, STROMAE, l’auteur-interprète de « Papaoutai »  en pleine tournée en Afrique,  a pris du Lariam. Ce médicament a provoqué chez lui de graves effets secondaires, tellement importants que sa santé mentale s’en est trouvée altérée, au point d’avoir envisagé le suicide : « Mon frère a eu le déclic, il s’est rendu compte qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Et je pense que s’il n’avait pas été là, j’aurais.. Je me serais sans doute suicidé cette nuit-là, c’était sûr. Je pèse bien mes mots quand je dis ça. »

Le 29 novembre 2017, un documentaire de France Ô intitulé « Malaria business », met « le feu aux poudres » en s’interrogeant sur un traitement alternatif qui utilise l’Artemisia annua dans sa forme naturelle de plante. Ce végétal d’origine chinoise, pris en tisane, permettrait de soigner efficacement le paludisme. Problème : l’OMS, évidemment appuyée par les groupes pharmaceutiques, déconseille l’usage de l’artemisia. Les autorités sanitaires françaises interdisent sa commercialisation.

Pendant ce temps-là, sur l’ile d’Yeu, l’association More Flor Less qui se fixe comme objectif de « promouvoir les plantes médicinales pour traiter les maladies tropicales« , cultive biologiquement des plants d’artemisia afra, particulièrement vivaces, afin de mener des essais cliniques sur leurs vertus médicinales. Pensez donc, l’ile d’Yeu pourrait devenir un centre de production (plantation, séchage et conditionnement, dans le respect des normes sanitaires).

Puisque je vous dis que ce sont des expériences personnelles de terrain qui feront le monde de demain. Et qu’il ne faut rien attttendre des Z’autorités Z’en place !!!